Lavoir
Le 25 juillet 1900, le Conseil municipal envisage la construction d’un lavoir couvert sur le Ronneau de l’Hospice, près de la route de Vibraye.
En 1904, l’agent-voyer cantonal dresse un devis pour couvrir et rendre plus confortable le lavoir existant. Approuvé par la municipalité, il prévoit un plancher mobile, en chêne, pour huit laveuses au lieu de cinq, d’une largeur suffisante afin d’y fixer des barres de suspension pour égoutter le linge. La toiture à un pan sera couverte en ardoises et deux petites fenêtres apporteront de la lumière. Un pont mobile donnera accès à la porte d’entrée. Les travaux sont confiés à l’entrepreneur de la commune. Le 16 novembre 1906, lors de la réception définitive du lavoir couvert de la Porte de l’Orthiau, pour 1 411 F, la tôle ondulée a remplacé l’ardoise.
(Arch. dép. Sarthe, 2 0 209/8 et 123 AC 29)
Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Au pied de l’église et cimetière
C’est une stèle récente en granit gris qui remplace le monument d’origine dont il est question dans les archives. Les noms de 23 soldats sont gravés en lettres noires, par ordre alphabétique pour la guerre 1914-1918 puis les noms de 5 victimes pour 1939-1945. Sur la tranche de la stèle, le maître d’œuvre a inscrit son nom: FOUQUET Père & Fils.
Le 12 avril 1920, le conseil décide qu’un monument sera élevé à la mémoire des enfants de la commune morts pour la patrie. Il sera érigé sur la place de l’Église. Un comité sera formé pour ouvrir une souscription publique et régler les détails de la construction.
À la séance du 8 juin, le conseil approuve le devis de M. Roulleau, entrepreneur à Montmirail. Ce monument rendra hommage aux morts mais contribuera aussi à l’ornement de la ville. Le devis étant de 3 200F, le conseil vote une subvention de 1 200F au comité et le surplus sera financé par la souscription. Mais la commission spéciale juge que l’aspect du monument en béton armé avec des plaques de marbre blanc de mauvaises proportions rapportées sur le massif en béton sera très laid. Il serait désirable que la commune envisage la construction de ce monument en pierre de taille.
Une note succincte, sur un morceau de feuille volante, concernant les monuments commémoratifs de Montmirail et de Gréez-sur-Roc, dénonce des projets déclarés mauvais par la commission. Les monuments sont en place et inaugurés. La réponse préfectorale demande d’approuver en rappelant l’inégalité commise et n’approuver que plus tard, sans doute, et sur réclamation des municipalités, afin de ne pas répandre cet exemple d’irrégularité sanctionnée.
( Arch. dép. Sarthe 2 O 209/8)
Au cimetière, quatre plaques de marbre blanc sont fixées sur le socle de cette croix en métal, fine et élancée. La dédicace et les noms de 23 soldats de 1914-1918 et 5 victimes de 1939-1945 y sont gravés.
Monument paroissial
Sur un pilier
Les noms de 24 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, entre les deux parties de la dédicace, sur cette plaque de marbre noir.
Plaque « Justes parmi les Nations »
Près du monument aux morts
Marguerite AVIGNON a accueilli Dora Gersten, polonaise réfugiée à Paris, et ses deux filles. Ayant échappé à la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942, Dora recherchait un hébergement en dehors de Paris. Mais, quand des rumeurs de dénonciation se font entendre, Marguerite leur trouve une autre maison sur Montmirail. Elles seront finalement accueillies par la famille Therouin à Saint-Maixent.
Marguerite AVIGNON et Madeleine et Alexandre THEROUIN seront reconnus « Justes parmi les Nations » le 24 mai 2021. Les deux communes de Montmirail et Saint-Maixent viennent d’apposer une plaque près de leur monument aux morts, en mai 2023.