Le nom Mézières-sur-Ponthouin provient de la fusion en 1964, des communes de Mézières-sous-Ballon et Ponthouin.
Lavoir
À Ponthouin
Le lavoir communal est passé dans le domaine privé. Il se trouve au bord de l’Orne Saosnoise et a été muré, du côté rivière, pour un usage agricole.
Lavoir
À Mézières
D’après des témoignages, il était au bord du ruisseau qui se jette dans le Guélodin au niveau de l’actuelle station d’épuration.
Monument aux morts
Cimetière
Le monument aux morts s’élève sur un espace gravillonné, bien délimité par une bordure et huit obus reliés par une chaîne. C’est une haute pyramide blanche portant croix latine et palme en façade. La dédicace est gravée dans la pierre, en lettres noires. Les noms de 20 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque fixée sur le socle, à l’avant. Sur cette face, trois autres petites plaques ont été ajoutées ainsi qu’une avec 7 noms latéralement.
Lors de la séance extraordinaire du 17 avril 1921, le conseil est informé que la souscription pour l’érection d’un monument commémoratif s’élève à 3 100 F et que le devis dressé à cet effet est de 3 500 F. Décision est prise d’utiliser les fonds recueillis et d’y ajouter un crédit de 400 F, pris sur les « fonds disponibles » du budget 1921.
Le conseil demande l’approbation du préfet pour placer ce monument au fond de l’allée principale du cimetière et de réserver derrière, un emplacement pour déposer les corps que les familles ont décidé ou décideront de faire transporter du front. Le 12 mai, la Commission du Bureau de Bienfaisance décide de renoncer à percevoir la part qui pourrait revenir aux pauvres de la commune, soit 4 m2 de terrain à 133,33 F.
Le 7 juin 1921, la commission départementale accepte le projet.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 197/8)
L’inauguration du monument a eu lieu le 16 octobre 1921 (journal de Mamers)
Monument paroissial de Ponthouin
Nef
Dieu Patrie
A la mémoire des soldats de Ponthouin
victimes de la guerre 1914-1918
Hommage de la paroisse
La fête des morts à Mézières-sous-Ballon
Le 15 décembre 1919, la paroisse de Mézières-sous-Ballon rendait à ses enfants morts pour la France, un solennel hommage de reconnaissance. Les petits orphelins de la guerre avaient été rangés autour du catafalque.
Aux premiers rangs d’une assistance très nombreuse et recueillie, M. le maire, MM. Les conseillers municipaux, M. l’instituteur, Mme l’institutrice et les démobilisés. MM. les doyens de Marolles-les-Braults et de Ballon, MM. Le curé de Laigné-en-Belin, ancien curé de Mézières, de Dissé-sous-Ballon et de Dangeul, MM les curés de Courgains, Saint-Aignan et Meurcé, anciens mobilisés, avaient tenu à apporter le témoignage de la sympathie des paroisses voisines. Un groupe de jeunes filles rehaussaient l’éclat de la cérémonie par des chants exécutés avec goût.
Après avoir adressé à tous un cordial merci, M. le curé fait l’appel glorieux du nom des martyrs de la patrie, M. le maire d’une voix forte quoique tremblante d’émotion répondait « Mort au champ d’honneur, pour la France ! » Combien de larmes coulèrent pendant cet impressionnant appel.
À l’issue du service, on bénit solennellement la plaque de marbre qui conservera aux générations à venir le nom des enfants de Mézières « sauveurs de la patrie ».
Un discours d’une énergique simplicité fut prononcé par M. le doyen de Marolles. Et comme « c’est une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts », la journée tout entière fut consacrée à la prière et à l’adoration du Saint Sacrement exposé.
archives diocésaines Semaine du fidèle du 15 décembre 1919
Guerre 1939-1945: Libération
Cimetière
A nos libérateurs
morts au Champ d’honneur
le 10 août 1944
À proximité du monument aux morts, sur un espace délimité par une bordure, une stèle blanche surmontée d’une croix de Lorraine recueille les noms de 20 victimes, gravés en lettres dorées sur une plaque de marbre blanc et un ajout juste en dessous; à la base, un autre ajout pour Étienne CAILLAT-GRENIER. Sept croix blanches marquent des sépultures, avec des casques posés à terre, à l’avant.
Deux tombes musulmanes sont à l’arrière du monument aux morts.
Guerre 1939-1945: la Libération
au bord de la D6, sud de la commune, le Sablon
A ses libérateurs de la division LECLERC
tombés ICI le 10 août 1944
la commune de Mézières s. Ballon reconnaissante
Ce monument fait partie d’un ensemble avec un char, une borne du serment de Koufra et des plaques explicatives.
Ce char Sherman offert par le ministre de la Défense, M. Charles MILLON, a été inauguré le 27 octobre 1996, en présence de nombreuses personnalités, le maire de Mézières-sur-Ponthouin, le maire honoraire M. LALLOUET, initiateur du projet, député, sous-préfet, sénateur, des généraux, colonels et capitaines ainsi que quelques survivants de la 2e DB ayant participé aux combats de Mézières-sous-Ballon. (cliquer sur PARCOURS puis NORMANDIE- GRAND OUEST)
Guerre 1939-1945: Libération
au bord de la D6, le Billot
A la mémoire de Bernard PONTNEAU
mort pour la France
dans le char Navarre
le 10 août 1944
à l’âge de 24 ans
P.P.L.
Cette stèle avec la croix de Lorraine est entourée de quatre imposants piliers. La dédicace est gravée sur une plaque de marbre sous une photo du soldat. Au pied, une plaque est dédiée au Chasseur BAYONA Henri tombé en combattant le 10 août 1944. Les deux noms figurent aussi sur la stèle du cimetière.
Guerre 1939-1945: la Libération
Carrefour D38 et D67, nord de la commune
A ses libérateurs de la division LECLERC
tombés ici le 10 août 1944
la commune de Mézières s. Ballon reconnaissante
Quatre marches permettent d’accéder à cette stèle surmontée de la croix de Lorraine, protégée par un muret à l’arrière, enserré dans une haie. Les noms des victimes sont inscrits sur la stèle du cimetière.
Guerre 1939-1945
Au bord de la D6, 2 km après le monument de la 2e DB
A nos camarades
fusillés par les Allemands
le 8 août 1944
Cette stèle entourée d’une grille et protégée par des haies, rend hommage à :
ILIAS Paul – BESNARD Pierre – CARRE Ernest – POUILLON Fernand
Fernand Pouillon fut arrêté par les SS, sans doute le 8 août 1944 dans le secteur de Saint-Mars-sous-Ballon (Sarthe) et alors que les troupes alliées étaient à proximité. C’est ce même jour que Le Mans fut libéré. On ignore les raisons et les circonstances exactes de cette arrestation. Il fut emmené et rejoignit 4 autres hommes arrêtés. La quinzaine d’Allemands présents les fusillèrent alors un par un, au lieu dit la Blairie, sur la route de Mézieres-sur-Ponthouin. Un parmi eux survécut de façon miraculeuse, Fernand Bancal. Les victimes sont Paul ILIAS, 20 ans, résistant, arrêté le 8 août 1944, route des Parcs à Vaugeois, Ernest CARRÉ, Pierre BESNARD , et Fernand POUILLON, décrits dans une source comme résistants.
Dès 1946, une stèle fut érigée sur le lieu du drame. Fernand BANCAL qui était reparti vivre à Saint-Flour, fut présent lors de l’inauguration
(source: le Maitron)