Lavoir
En 1892, le maire veut établir un lavoir couvert, qu’il juge d’utilité publique, sur la mare du presbytère du Colombier. Le conseil de Fabrique veut bien donner l’autorisation de prendre tous les matériaux provenant de la démolition de la grange du presbytère, de faire abattre et vendre les arbres bordant la mare car ils « corrompent l’eau par les débris des feuilles » et de vendre les pierres, à condition qu’on lui en laisse suffisamment pour reconstruire un hangar. L’évêque et le préfet approuvent le projet. Les habitants participent par une souscription de 51,50 F et la municipalité reçoit une subvention de 60 F pour ces travaux estimés à 225 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 191/5)
Ce lavoir couvert en tuiles, a été détruit lors de l’urbanisation du village à la fin des années 1960. Au moment de l’adduction d’eau, un autre lavoir avait été inauguré en 1938 près de l’église. La moitié restante se retrouve aujourd’hui dans le garage d’une maison.
(Pays du Perche Sarthois)
Monument aux morts
Cimetière
La commune de Marolles
A ses enfants morts pour la France
1914 1918
Cette pyramide élevée dans le cimetière, surmontée d’une croix de guerre, rend hommage aux 10 soldats tombés pendant le Grande guerre. Leurs noms et prénoms sont gravés sur le socle, en lettres noires, un dessin de pavot sur le côté. À la base, une inscription précise « offert par souscription » .
Monument paroissial
Nef et choeur
Enfants de Marolles
morts pour la France
Les noms et prénoms de 10 soldats sont gravés en lettres noires, par année avec la date complète de leur décès, sur cette plaque de marbre blanc, ornée de deux drapeaux tricolores. Le nom d’une victime de la guerre 1939-1945 a été ajoutée à la suite.
Que par la miséricorde de Dieu, ils reposent en paix
Enfants de Marolles
morts pour la Patrie
Les noms et prénoms de 8 soldats sont inscrits au bas de ce papier avec la précision de la date et du lieu de leur décès et leur régiment. Ce tableau a peut-être précédé la plaque ci-dessus.
Guerre 1939-1945
Cimetière
Cette tombe avec une croix de fonte est celle d’un soldat allemand fusillé en 1944. Lors de l’occupation, des soldats allemands étaient basés au château de la Croix.