Mansigné

Lavoir de la Chaintre

plan 1873 Arch.dép.Sarthe 2 O 183/8

Lavoir du Plessis

Lavoir du Crampeau et de la fontaine du Passeau

Lavoir du Genêt

Lavoir de Constantine

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 183/8 et 205 AC 130)

Aucun de ces lavoirs communaux ne subsiste. En 1979, le Crampeau, la fontaine de Passeau et Constantine sont vendus à des particuliers, ainsi que le lavoir du Perray dont la construction n’est pas mentionnée dans les archives. Celui de la Chaintre est démonté pour laisser place à la station d’épuration. Celui du Plessis est démoli lors du creusement du plan d’eau et celui du Genêt disparaît avec le remembrement.

Monument aux morts

Place de la Mairie

Sur un espace bien délimité sur la place publique, près de la mairie et de l’église, s’élève une pyramide; elle est ornée d’une palme et d’une croix de guerre sculptées dans la pierre, en façade avec la dédicace sur le socle. Les noms de 77 soldats sont gravés sur les deux faces latérales el lettres dorées, depuis le haut du fût jusque sur le socle, par ordre alphabétique, avec l’indication de leur âge.

À l’avant du monument, quatre plaques ont été posées: l’une pour 7 soldats de 1939-1945 en indiquant leur classe et une femme morte en déportation et trois autres plaques individuelles pour Eugène POYER , Pierre CAILLOT et Gaston FOLLENFANT. Une plaque pour le cinquantenaire de la Libération a été déposée en 1995.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 183/8)

Monument paroissial

Nef

Deux plaques sculptées sont installées de part et d’autre d’une statue de Jeanne d’Arc en armure, posée sur un haut piédestal; l’espace est délimité par une grille en bois. La dédicace en lettres dorées est répétée sur chaque plaque, conçue de la même façon pour l’entourage et les croix de guerre dans les angles. Les noms et prénoms de 42 soldats d’un côté et 40 de l’autre sont gravés en lettres rouges, par ordre alphabétique. Les sculptures diffèrent: à gauche, rameaux de laurier et de chêne rejoignant une croix latine; à droite, un ange dépose une couronne d’une main et de l’autre, tient des palmes. Une plaque en marbre blanc a été ajoutée pour les 9 victimes de la guerre 1939-1945.

Guerre 1939- 1945: les Justes parmi les Nations

Ce couple a recueilli un garçonnet juif parisien, Albert Fechtenbaum, de février 1943 à la fin de l’Occupation. Ses deux frères et sa sœur ont été cachés dans la famille Boussard à Mansigné.

Ils ont été reconnus Justes parmi les Nations en 1991.

Marie et Jules Boussard ont accueilli en février 1943 quatre frères et sœur de la même famille, les Fechtenbaum. Charles, 2ans et demi, Marcel 3ans et demi, Albert 7ans et Cécile 10ans. Le couple a une fille de 13ans. Ils décident de placer Marcel chez la sœur de Marie à quelques kilomètres de Mansigné et Albert dans la famille Brossard (voir ci-dessus). Les enfants certes séparés, sont proches les uns des autres et vont à la même école. Le maire aide la famille avec tickets de rationnement et surtout les avertir quand il y a un danger de contrôle. Les enfants sont alors conduits dans une autre famille distante d’une vingtaine de kilomètres pour quelques jours.

Ce couple a été reconnu Justes parmi les Nations en 1990. Une cérémonie a eu lieu en 1991.

Les quatre jeunes enfants de la famille Majteles, Michel, Armand, André et Dora ont été accueilli chez Marie-Louise et Albert Busson et leurs quatre jeunes enfants. Le père a été arrêté en 1942. La mère et ses enfants ont fui la région parisienne pour se cacher; ils ont transité par Château-l’Hermitage pour rejoindre la famille Busson à Mansigné.

Ce couple a été reconnu Juste parmi les Nations en 2011. La cérémonie de remise du diplôme et de la médaille (à Jean Busson leur fils) a eu lieu à Notre-Dame de Sion à Paris en mai 2012.