Lavoir du chemin du Pissoir
Chemin de randonnée prenant sur la D25
En 1890, le maire prend un arrêté pour clore la fontaine de la ruelle de la Fontaine, par une porte fermant à clef dont chaque habitant devra se munir à ses frais. Il est interdit aux propriétaires riverains de construire des puits à proximité des sources qui alimentent à la fois, la fontaine et le lavoir.
En 1902, le Conseil municipal engage la construction de deux lavoirs publics sur un devis de 1 880 F : l’un, sur le chemin vicinal de Beillé, actuelle rue du Lavoir, et l’autre chemin dit du Pissoir, à la naissance du Lombron. Le préfet verse un secours de 100F.
En 1917, celui du Pissoir est couvert d’une toiture en ardoises « carrées fortes » sur une charpente en peuplier reposant sur onze poteaux en chêne ; le devis est estimé 5 709,94 F.
Lavoir
Rue du Lavoir
En 1924, les habitants de la «partie haute du bourg» (rue du Lavoir), demandent l’aménagement et l’agrandissement de leur lavoir. La municipalité achète 75 F, une parcelle d’un are dans le «champ du Fourneau». Trois ans plus tard, un marché de gré à gré est passé pour des travaux d’une valeur de 5 000 F avec M. GARNIER de Montfort-le-Rotrou. La construction sur poteaux formant un toit en impluvium est du même type que le premier lavoir.
Dans les années 1950, des travaux de canalisation des sources sous la voirie y sont réalisés.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 166/7 et archives communales)
Lors de la construction du mur arrière, rue du Lavoir, des éléments de l’ancien cimetière entourant l’église voisine, ont été réemployés.
Monument aux morts
Cimetière
Dans l’allée principale du cimetière, cette simple pyramide blanche, surmontée d’une croix latine, rend hommage aux 55 soldats morts lors de la guerre 1914-1918. Leurs noms sont gravés en lettres dorées, par année de combat, sur deux plaques latérales, noires. Sous la dédicace, les noms de deux victimes de la guerre 1939-1945 ont été inscrits: Robert DAVID, Lucien CRINIERE.
Le 21 septembre 1920, le maire annonce au conseil qu’il a l’intention de faire élever, dans le cimetière de la commune, un monument aux morts de la guerre 1914-1918, la plaque portant les noms des soldats décédés devant être posée sur ce monument. Le conseil accepte et demande l’autorisation au préfet d’ouvrir une souscription et vote un crédit municipal de 1 000 F. Le mois suivant, le maire soumet à l’approbation des conseillers, le plan et le devis de 3 877,56 F établis par M. Fonteix, entrepreneur en bâtiments à Connerré.
En janvier puis en février 1921, la commission spéciale estime que le projet n’a aucun caractère artistique et qu’il est inadmissible que, sans aucun intérêt matériel, on englobe un monument existant par un autre.
Pourtant en juillet 1921, un traité de gré à gré est signé entre le maire et Paul Fonteix. L’entrepreneur s’engage à exécuter tous les travaux nécessaires pour l’érection du monument dans le cimetière conformément au devis établi.
Le 13 octobre 1921, le correspondant du journal « Ouest-Éclair » relate l’inauguration du monument commémoratif de la Grande guerre. Cet événement commence par une messe où le curé prononce une patriotique allocution et lit les 47 noms des habitants tombés pour la patrie. Ensuite le cortège s’est réuni devant le monument, dans le cimetière.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 166/7)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans cette commune.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Cette plaque de marbre noir est fixée sur le mur du cimetière; les noms et prénoms de 22 soldats sont gravés en lettres dorées sur deux colonnes. Juste à côté, se trouvent deux tombes conformes à la loi de 1873, une pour les soldats français et une pour les soldats allemands.
26 militaires français enterrés dans le cimetière ont été ré-inhumés dans une concession perpétuelle de 4 mètres. 3 militaires allemands inhumés dans les champs ont été transférés au cimetière, où l’État a acquis une autre concession de 2 mètres superficiels. Les deux tombes sont entourées de grilles en fer. Les propriétaires des terrains occupés ont été indemnisés.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Guerre 1939-1945
Espace Alice et Ernest Guitton
Il y avait déjà une « rue des Justes parmi les Nations », inaugurée le 10 décembre 2016.
Près de la mairie, de l’école Pierre de Ronsard, de la maison de santé, l’Espace Alice et Ernest Guitton a été inauguré le 10 mai 2019. Il est aménagé de façon à accueillir les enfants et leurs parents. Des jeux ont été installés pour les petits ainsi que des tables et bancs pour se détendre. La ville de Lombron fait partie du Réseau des Villes et Villages des Justes.