Lavoir
Carrefour de D19 et D67
En 1911, le Conseil municipal vote la construction d’un lavoir sur la Saosnette, au Pâtis, suite à l’acceptation de la donation de la parcelle, cadastrée B n° 381. Le devis de 1 135 F comprend la construction d’un « hangar », d’une dizaine de mètres, clos sur les trois côtés en planches de sapin et couvert en ardoises. Le sol est pavé de briques et les travaux de maçonnerie emploient des pierres de la carrière à Royer, du sable de Villaines et la chaux hydraulique de Bellême. Pour financer ce projet, la mairie va puiser dans les fonds restants de la construction du mur du nouveau cimetière et dans les fonds disponibles. Les travaux sont terminés en 1914.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 193/7)
Le devis prévoyant une couverture en ardoises paraît surprenant alors qu’une tuilerie importante est en activité à cinq cent mètres. En fait, la carte postale du début du XXe siècle montre une toiture couverte en tuiles mécaniques.
Et ces tuiles ont dû être renouvelées, la moitié de la toiture ayant été dérobée, en une nuit, le 30 octobre 2007! Ce qui fit mal au cœur au maire de la commune.
Ce lavoir est régulièrement entretenu.
Monument aux morts
Cimetière
Cette pyramide en pierre se dresse au milieu du cimetière; elle est entourée de quatre obus. Sous une croix latine et une palme, la dédicace est inscrite en lettres rouges, en relief. Les noms et prénoms de 15 soldats sont gravés sur des plaques de marbre apposées sur trois faces du socle; à l’arrière, une quatrième plaque est dédiée aux victimes nées aux Mées.
Lors de la séance du 29 avril 1920, le conseil réuni en séance extraordinaire, doit délibérer sur le projet de monument aux morts élaboré par M. Louveau, architecte à Mamers. Si le conseil doit attendre l’approbation du préfet pour l’acquérir, il décide néanmoins de le poser au cimetière à l’intersection des deux allées. La dépense sera entièrement couverte par une souscription.
Pour la commission spéciale, le dessin n’est même pas à la même échelle ! Le maire devra donc en renvoyer un avec toutes les indications nécessaires pour pouvoir l’apprécier. Le maire renvoie un croquis conformément à cette demande. Mais cette fois-ci, les noms sont placés trop bas, la pyramide manque de fruit. En janvier 1921, la commission demande à la commune de s’adresser à un homme de l’art pour présenter un projet acceptable. Le projet est enfin validé en février 1921.
Et le 10 mars 1921, un traité est signé entre le maire et M. Louveau-Corbin, entrepreneur à Mamers. Il s’engage à exécuter un monument dans le cimetière pour la somme forfaitaire de 3 000 F, somme couverte par les souscriptions.
( Arch. dép. Sarthe 2 O 193/7)
L’inauguration du monument communal et paroissial a lieu le 26 juin 1921.
Monument paroissial
Haut de la nef
Les Mées
A ses morts glorieux
1914 1918
Morts pour la France
Ce monument fabriqué en série porte, sur le côté, le nom du concepteur: BLANC à Angers. (la plupart du temps, nous ne pouvons pas accéder à cette mention, le monument étant très en hauteur). Il est en tôle peinte. Les noms et prénoms de 15 soldats sont inscrits en lettres noires, au milieu. Contrairement à Saint-Vincent-des-Prés, le soldat et l’aumônier sont présents dans la partie basse du monument.
L’inauguration du monument communal et paroissial a lieu le 26 juin 1921.