Lavoir
Hameau de la Gaumerie ; route de Saint-Marceau
Tout proche du hameau de la Gaumerie, le cadastre de 1835 indique un lavoir jouxtant la serre du château. Peut-être est-ce au moment où ce » lavoir du château » a cessé d’être utilisé par les villageois que le lavoir communal a été établi ?
Lors de sa restauration en 2000, la tuile a remplacé la tôle.
Monument aux morts
Près de l’église
Nous ne les oublierons pas
A la glorieuse mémoire des enfants du Tronchet
morts pour la France
1914-1918
Les noms, prénoms, grades et régiments des 12 soldats morts lors de la Première guerre mondiale sont gravés sur une plaque de marbre blanc dans un cadre noir, avec la dédicace au-dessus; une partie étant inscrite directement dans la roche qui constitue l’ensemble du monument, surmonté d’une croix latine. Le lierre a en grande partie envahi cette réalisation. Comme l’indique les archives, le monument de Vernie a servi de modèle.
Le 11 septembre 1921, le maire ouvre la séance en s’interrogeant sur les noms qui doivent figurer sur le monument aux morts élevé dans le cimetière : seulement les noms des soldats domiciliés dans la commune pendant la guerre ou y ajouter, à la demande de certaines familles, ceux dont la famille habite la commune ? Le conseil décide d’ajouter ceux qui habitaient la commune et ceux dont les parents résident au Tronchet.
Le 29 août 1923, le maire dresse la liste des 12 combattants nés ou résidant dans la commune, morts pour la patrie. En même temps, il présente le devis de M. Cosson, entrepreneur en maçonnerie aux Hantelles à Mézières-sous-Lavardin, pour élever un monument sur la place du village. Le conseil municipal s’engage à financer entièrement la dépense.
L’entrepreneur s’engage à exécuter un monument qui sera composé d’un panneau en pierre silicatée avec plaque de marbre où seront portées les inscriptions de 370 lettres gravées et dorées à l’or fin suivant le modèle n° 1 853 de la Maison Gourdon, 33 rue Poussin à Paris. Ce panneau sera encastré dans un bloc de maçonnerie en forme de quartiers de rochers superposés constitué en pierres de roussard, comme celui de Vernie. Il sera élevé au milieu du terre-plein séparant l’église de la place du village. Le devis de 2 315,80 F comprend le panneau, la maçonnerie, le transport des matériaux. La commune prend à sa charge le transport et les pierres de démolition.
Le 10 février 1924, le conseil approuve le décompte des dépenses et vote un crédit de 575,75 F formant la différence entre le devis et le décompte.
(Arch. dép. Sarte 2 O 371/7)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans cette commune.