Lavoir
En 1893, un devis concerne la couverture du lavoir situé près du moulin, sur la Sarthe. Trois poteaux en chêne reposant, dans l’eau, sur des pierres et un mur en moellons soutiennent la charpente en bois blanc, couverte en tuiles. Le tout est estimé 400 F.
(Arch.dép.Sarthe, 13 AC 2)
Seules demeurent des traces de maçonnerie.
Monument aux morts
Près de l’église
Cette pyramide blanche est érigée le long de l’église; la dédicace est gravée en lettres noires, sur la façade, sous la croix de guerre en bronze. Les noms de 8 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque apposée sur le socle; sur le côté une plaque pour les 2 victimes de la guerre 1939-1945: 1940 Lieutenant RAGONNEAU Jean, 1945 soldat GARNIER Ulysse
Lors de la session du 14 juillet 1922, le maire demande aux conseillers de délibérer sur le choix de l’emplacement du monument commémoratif. À l’unanimité, ils décident que la cour de l’église remplissait toutes les conditions. Le maire rappelle que la souscription a rapporté 1 700 F et qu’un crédit de 300 F a été voté pour couvrir la dépense de 2 000 F du devis. Tous les transports de matériaux seront faits par des habitants et aux frais de la commune.
L’installation du monument nécessite la démolition du mur de clôture en ruine dont les matériaux récupérés seront utilisés dans la construction d’un mur à l’école, et la construction de deux piles en maçonnerie recouvertes d’un enduit imitant le granit ; le reste du mur sera couvert en petites dalles de ciment armé. Une grille en fer sera posée entre les deux piles.
Le monument sera orné d’une palme, d’une croix de guerre, de deux vases en granit et d’une plaque pour inscrire les noms. L’architecte estime le coût de ces travaux à 2 000,15 F. Dans un courrier au préfet, le sous-préfet transmet le souhait du maire que les travaux soient terminés fin septembre, avant la rentrée scolaire. Le 1er septembre 1922, le préfet approuve la délibération décidant de l’érection d’un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pour la France. Un traité de gré à gré arrêté entre le maire et M. Foglietti, cimentier, place du Marché aux Bestiaux à Alençon, est passé en septembre 1922, suite au devis dressé par M. Moinet, architecte à Alençon. Il ne sera approuvé par le conseil municipal que le 13 janvier 1924, ce document est indispensable pour que le percepteur paie l’entrepreneur.
D’après le journal Ouest-Éclair, l’inauguration du monument aura lieu le dimanche 21 octobre 1923 sous la présidence du sous-préfet assisté des conseillers généraux et d’arrondissement. Le programme est succinct. À 10h15, en face de l’école réception des autorités, réunion des Anciens Combattants et défilé. A 10 h 30, messe de Requiem; 11 h 30, bénédiction du monument et remise du monument à la commune; 12 h : banquet par souscriptions. L’après-midi, des billets de tombola seront vendus 1 F, au profit du monument.
Le 10 février 1924, le maire, l’architecte et l’entrepreneur se rendent sur la place de l’église et reconnaissent que les travaux sont en tous points conformes au devis. La réception définitive est actée pour la somme de 2 000,15F. À la séance suivante, le maire lit le procès-verbal de la réception définitive de l’érection du monument et des aménagements autour.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 82/7)
D’après le document d’archives, le monument a changé de place par rapport à l’église.
Monument paroissial
Bas-côté gauche
Sur une plaque de marbre blanc, les noms de 8 soldats sont gravés en lettres rouges, avec l’indication de la date complète et du lieu du décès.
Une plaque en ardoise a été ajoutée pour les 2 victimes de la guerre 1939-1945.