Lavoir
En juin 1849, le maire signe un acte notarié pour l’acquisition d’une parcelle de 42,86 a du terrain des Châteaux, d’une valeur de 68,50 F, pour y construire un lavoir public. La municipalité dispose des fonds nécessaires pour financer les 1 200 F du devis. En 1850, d’après les factures des artisans, c’est une construction en pierre dure non gélive. D’autre part, quatre pierres de grès de la Lande du Souci à La Fontaine-Saint-Martin sont extraites, transportées et débitées par le piqueur de grès de cette carrière puis placées à la chèvre par le charpentier (ce sont les pierres de margelle, aucune référence n’étant faite à une planche à laver). La toiture est couverte avec 4 400 ardoises provenant du négociant de La Flèche. Les laveuses bénéficieront d’une cheminée pour faire bouillir leur lessive. En 1897, un second lavoir s’avérant nécessaire, le Conseil municipal préfère faire réparer l’ancien. En 1912, à nouveau, il faut intervenir de façon urgente pour refaire le sol en ciment, baisser la cheminée, réparer le puits d’alimentation en eau et poser des tuyaux en ciment. Le coût en est de 530 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 22/7)
Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Place de l’église
Cette pyramide en pierre en trois parties, entourée d’une plate-bande fleurie, est située entre l’église et la mairie. Les noms des soldats sont gravés dans la pierre, par années, sur des plaques apposées sur les quatre faces de la partie médiane et sur le socle pour la guerre 1939-1945.
À la séance municipale du 26 octobre 1919, le maire présente la nécessité d’élever un monument funéraire pour les morts de la grande guerre, comme dans les autres communes. À l’unanimité, les conseillers approuvent cette proposition de perpétrer le souvenir des morts pour la patrie. Une commission ira examiner les modèles à La Flèche. Les prix proposés par les maisons Guitter et Rimbault dépassant le budget communal, le projet est ajourné.
Pourtant, le maire présente un devis d’Édouard Raimbault, entrepreneur à La Flèche, de 10 627,79F pour un monument copié sur celui de Villaines ; à savoir une pyramide en granit de Bécon (Maine-et-Loire), de 3,35m de haut et des éléments gravés sur le fût : croix de guerre, drapeau. 600 lettres seront gravées. Le socle sera maçonné. Il sera entouré d’un petit mur sur lequel sera posée une grille en fer forgé creux, de 1,10m de haut.Le dessus du muret recevra une bordure en ciment imitant le granit.
En février 1920, le maire impatient de fixer l’emplacement du monument commémoratif, soumet la décision au vote. Le choix de la place de l’église l’emporte sur celui du cimetière. En mai, le maire présente des devis et le conseil approuve le financement pour l’achat et l’érection du monument avec la souscription de 2 700F ; la demande de la subvention d’État et du département sera sollicitée quand l’érection du monument sera terminée.
Le 6 octobre 1921, séance extraordinaire pour organiser l’inauguration du monument ; la date convenue avec le sous-préfet est le 30 octobre. Tous les souscripteurs recevront une invitation ainsi que le conseiller général du canton et celui de La Flèche, le marquis de Vézin, l’instituteur, l’agent-voyer, les maires de Bazouges et de Malicorne pour l’inauguration officielle à 14h à l’école des filles; le curé sera prévenu. Cette cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur avec brioche pour les démobilisés et les autorités et un banquet sera servi à 17h. La mairie décide aussi de l’achat d’une palme en bronze à ses frais (280F).
Selon le journal Ouest-Eclair du 4 novembre 1921, cette cérémonie se déroule le dimanche 6 novembre 1921 avec messe, bénédiction du monument, réception des autorités et inauguration officielle l’après-midi.
Février 1922, à l’unanimité le conseil vote le budget de 2 654F nécessaire pour des travaux supplémentaires : des marches pour le surélever, rallonger la grille, poser un porte-couronnes.
En septembre 1922, sur proposition du général Archinard, la municipalité vote un crédit de 10F pour l’érection d’un monument dédié à nos soldats d’outre-mer considérant qu’ils ont contribué à nous assurer la victoire.
(Arch.dep.Sarthe: délibérations municipales 1878-1945)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans cette commune.