Lavoir de la Flotte
Dans le hameau
Selon un article du Maine Libre du 10 mars 1993, la source et le terrain appartenaient au château de la Flotte et auraient été donnés à la commune sous réserve d’y établir un lavoir. Celui-ci a été restauré en 1992, le Conseil municipal ayant assumé seul, ce coût de 16 000 F. Mme PAYSAN alors adjointe au maire, était une des trois laveuses à encore y venir chaque semaine. Elles appréciaient cette eau tempérée sans cesse renouvelée.
« Je ne suis pas une grand-mère de lavage »
Jeanne-Monique PAYSAN, 76 printemps, a commencé à laver à l’âge de 12 ans. À la campagne, dans une famille de paysans, le linge changé une seule fois par semaine, était très sale.
Tout d’abord, il fallait « préparer » la lessive: aller à la rivière avec le linge sec, le tremper, le savonner et le brosser pour enlever le plus gros de la crasse. Puis, mis dans la lessiveuse, avec de la lessive et du savon, le linge bouillait une heure et demi. Le lendemain, on tordait ces grosses pièces et le linge de couleur était déposé dans ce « lessu ». Et en route pour la rivière! brossage, rinçage et un peu de bleu pour les torchons et les nappes.
Ayant eu sa première machine à laver en 1965, Madame PAYSAN a continué à fréquenter le lavoir pour les petites pièces; c’était une économie. Et, en 2013, son linge trempé et frotté à la maison, le panier rempli, fixé sur le vélo, elle arrive au lavoir pour le rinçage. Le battoir, « c’est instinctif! » Mais ce n’est pas la même corvée que les grands-mères qui venaient avec leurs brouettes. Le linge est léger.
(propos recueillis lors d’une rencontre en juillet 2013)
Lavoir du bourg
Rue principale
Il faut pousser un petit portail donnant sur la rue pour accéder à ce lavoir à plancher mobile situé sur le Tusson.
Monument aux morts
Carrefour D 34 et route du cimetière
C’est une haute pyramide blanche qui se dresse au centre d’un emplacement délimité par une grille, au milieu du carrefour. Elle est surmontée d’une croix de guerre sculptée sur quatre faces. Quatre plaques de marbre avec, d’une part la dédicace et d’autre part, les noms des soldats, sont fixées sur le socle. Les noms de 17 soldats pour 1914-1918 sont gravés en lettres noires, par année; 8 noms sur une autre face et 4 victimes de 1939-1945 et une en 1947. Des feuilles de laurier sont sculptées assez naïvement sur deux faces du fût.
Le 20 août 1920, le maire expose son souhait de faire apposer à la mairie, une plaque commémorative des morts de la guerre 1914-1918. Il présente le devis de 600 F de M. Cormier, plâtrier à Bessé-sur-Braye. Le conseil accepte le projet. La commission spéciale aussi.
Les archives ne donnent pas de précision sur le monument présent aujourd’hui.
Monument paroissial
Nef
Sur une simple plaque, les noms et prénoms de 16 soldats sont gravés en lettres rouges, par ordre alphabétique.