Lavoir
Route d’Oizé.
À l’origine, le lavoir était de l’autre côté de la route, sur la propriété du château du Maurier. En 1662, une transaction eut lieu entre le seigneur du dit château et le prieuré, le curé et des habitants du bourg, le lavoir étant jugé incommode par son manque d’eau pour faire la lessive et abreuver les chevaux. Le seigneur du Maurier est autorisé à l’établir de l’autre côté du pont et il pourra enclore l’autre lavoir dans sa propriété.
En 1851, suite à l’élargissement du chemin du Grand-Lucé, le lavoir, les rampes et l’escalier d’accès ont été détruits. En 1852, le Conseil municipal décide de sa reconstruction. Le 18 septembre 1853, l’architecte d’arrondissement établit un plan avec un devis de 445 F sans la charpente, comprenant uniquement un bassin de 6 m sur 3 m avec pourtour maçonné en pierres de taille de grès et bonde en bois d’ormeau garnie d’un cuir, conduite d’eau en tuyaux de terre bien cuite et barrage sur l’aqueduc avec dalle de recouvrement. Comptant sur les 200 F promis par le préfet, sur un don anonyme de 100 F, le maire fait commencer les travaux et déclare « J’ai le plus grand désir de rendre service au public, je me charge de payer le surplus de mes propres fonds ». La charpente et la couverture ont été montées plus tard par René LEBOUCHER, charpentier travaillant dans la tradition : les poteaux ont été découpés à la main au moyen de la scie de long. En 1917, des réparations urgentes s’avèrent nécessaires. Le Conseil municipal autorise la vente de gré à gré de huit peupliers au Bouquet, près du lavoir, pour 110 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 137/7 et panneau explicatif)
Le lavoir garde sa charpente ancienne et l’employé municipal a refait la toiture dans les années 1980.
Monument aux morts
Cimetière
Cette simple colonne de marbre sur un piédestal se dresse dans un espace délimité par une grille. L’ensemble a été récemment repeint. Les noms et prénoms de 23 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique. Une plaque pour la cinquantenaire de la Libération a été ajoutée par les A C P G.
Le 12 octobre 1919, le maire propose de faire élever un monument commémoratif aux soldats morts pour la patrie pendant la guerre 1914-1918. Le conseil décide qu’il soit placé dans le cimetière dans l’emplacement réservé aux concessions à perpétuité et qu’il ne portera aucun signe ou emblème religieux. Le monument sera composé d’une colonne posée sur un socle en marbre ou en granit qui portera les 23 noms des soldats «Morts pour la France». Un emplacement de 4 m2 sera entouré le plus vite possible. Il sera financé par des dons spéciaux de personnes généreuses et par un crédit spécial.
Le 12 mars 1920, vu le décret de M. le Président de la République du 6 février 1920, autorisant le conseil municipal de La Fontaine Saint-Martin à procéder à l’érection d’un monument aux «Morts pour la France» dans le cimetière communal, le maire passe un marché de gré à gré avec Charles Lebrun, entrepreneur en maçonnerie dans la commune. Celui-ci s’engage à fournir une colonne de marbre montée sur un soubassement mouluré avec la gravure de 430 lettres dorées sur la colonne et à remettre à neuf une bordure et un entourage métallique pour une dépense de 1 000F.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 137/7)
Monument paroissial
Nef
C’est un tableau émaillé dans un encadrement en bois qui rend hommage aux 23 soldats morts pendant la guerre 1914-1918; le lieu et la date exacts de leur disparition est noté par ordre chronologique des années de la guerre.
Ce tableau émaillé est estampillé « émaillerie française Lyon ».