Lavoir
Rue des Cyclamens, près de l’église.
En 1894, ce lavoir nécessite des réparations : vider et nettoyer le bassin, creuser la rigole d’écoulement, enduire les murs du lavoir et poser des planches à laver en sapin, sur 12 m. Elles sont réalisées par voie d’économie et coûtent 70 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 67/7)
D’un côté, il est adossé à une maison portant la date de « 1904 ». L’eau de la source qui l’alimente rejoint le ruisseau la Mandrelle. Il a été restauré au début des années 2000.
Monument aux morts
Square du Souvenir
Dans un espace récemment aménagé près de l’église, de forme circulaire, trois plaques en granit gris poli, rendent hommage aux soldats tués pendant toutes les guerres de 1870 jusqu’à nos jours.
Monument aux morts
Cimetière
Un monument en pierre surélevé d’une croix latine se trouve au centre du cimetière, entouré d’une grille. La dédicace et les noms des soldats sont gravés sur des plaques en ardoise sur les 4 faces de ce socle. Une plaque a été ajoutée sur la base pour la guerre 1939-1945.
Monument paroissial
Au fond de l’église
Dieu Patrie
1914 1918
Souvenez vous dans vos prières
des soldats de la paroisse morts pour la France
Dieu des Armées donnez leur le repos éternel
Sur cette plaque, les noms de 35 soldats sont gravés par ordre alphabétique sur deux colonnes suivis des noms de 4 disparus.
Cérémonie patriotique et Bénédiction de cloches
Il n’est plus de fête de famille à laquelle ne soit mêlé le souvenir de nos morts. Aussi, M. le curé de La Chapelle-Saint-Rémy, fier de deux nouvelles cloches dues à la générosité des bienfaiteurs et des fidèles qui répondirent empressés à l’appel de son zèle, ne voulut-il pas les faire bénir sans réunir d’abord, en une cérémonie patriotique, la paroisse toute entière.
Le jeudi 11 décembre 1919, dans l’église gracieusement décorée de bannières, de verdure et de fleurs d’arrière-saison, M. le Maire, MM. Les membres du conseil municipal et du conseil paroissial, les conscrits de la classe 20, entouraient un catafalque ombragé sous les plis du drapeau tricolore.
Au cours de la messe […], M. le Vicaire général Coulon, délégué de Mgr l’Évêque pour présider la cérémonie, bénit ensuite la plaque de marbre apposée au-dessous du Crucifix, pour proclamer la reconnaissance de la paroisse à ses morts héroïques, et la foule se retira profondément émue.
Elle revenait le soir pour la bénédiction des cloches, appelant à l’église par les airs entrainants de la musique de Tuffé qui prêtait à l’éclat de la cérémonie son concours apprécié. Parées de dentelles et suspendues gracieusement au-dessus d’un portique orné de fleurs et de lumières, Yvonne-Marguerite-Marie et Françoise-Marie-Thérèse furent saluées, en chaire par M. l’abbé Loudière, chargé d’interpréter leurs voix : celle de Dieu qui redit aux hommes dans les diverses circonstances de leur vie, les devoirs qu’ils ont à observer pour être bons chrétiens dans la famille et dans la société. Les deux cloches, purifiées ensuite par l’eau que l’on venait de bénir, reçurent les onctions symboliques qui les sacraient au service de Dieu. Puis leurs voix argentines remercièrent leurs parrains et marraines de les avoir généreusement parées et nommées.
Et maintenant, comme le dit M. le Vicaire : « Yvonne-Marguerite-Marie et Françoise-Marie-Thérèse, montez dans votre clocher, à votre poste de sentinelles vigilantes ; montez, couvertes des bénédictions de l’église et fières des noms que vous portez. Vous n’avez pas connu l’heure du sinistre tocsin précurseur de la guerre ; ne le sonnez jamais ! Sonnez toujours la Paix ! Faîtes entendre les plus nobles sentiments. Instruisez-nous des vérités essentielles et nécessaires. Puissent tous ceux qui auront entendu retentir votre voix, demeurer fidèles à son appel et se retrouver un jour dans la patrie des mélodies célestes ! »
archives diocésaines Semaine du fidèle du 11 décembre 1919
Plaque anciennement à la mairie
Mur extérieur de l’église
Tableau commémoratif des soldats
de La Chapelle-Saint Rémy morts pour la France
Guerre 1914-1918
Gloire à ces héros
Cette plaque est celle qui était dans la salle des délibérations, à la mairie. Les noms et prénoms des 43 soldats sont gravés en lettres dorées par année de décès. Une autre plaque a été ajoutée en dessous pour 1870-1871 et 1939-1945.
Lors de la séance municipale du 24 juin 1921, le maire expose à son conseil qu’il y aurait lieu, pour commémorer et perpétuer le souvenir des soldats morts pour la France pendant la guerre 1914-1918, de faire apposer un tableau commémoratif dans la salle des Délibérations de la mairie. Il présente un traité de gré à gré qu’il a passé avec M. Fourmy Auguste, entrepreneur de maçonnerie à Tuffé, pour l’achat, la gravure des noms des soldats tombés au champ d’honneur et l’apposition du tableau dans la salle de la mairie. Le conseil approuve le devis de 697,80 F et de le financer, au plus tôt, avec les fonds disponibles.
Le traité de gré à gré décrit une plaque d’ardoise de 1,60 m de haut sur 0,90 m de large. Tous les décors sont gravés et dorés : un filet tout autour, palme avec croix de guerre, filet de séparation au milieu et les 658 lettres. Elle sera fixée par quatre rosaces. Ce devis comprend le transport et même la caisse pour l’emballage!
(Arch. dép. Sarthe 2 O 67/7)
Guerre 1870-1871
D89 non loin du croisement avec la route de Vaux
Dans un espace délimité par des grilles, cette pyramide en briques est surmontée d’une croix latine en ciment. Une plaque, à l’avant, notifie les 100 victimes des combats du 11 janvier 1871. Dans le bulletin municipal 2022 de Beillé (à partir de la page 19), un article retrace le déferlement des Prussiens dans ce secteur.
Un terrain d’une surface de 25 mètres, où étaient inhumés des militaires tués au combat dit du « Chêne », le 11 janvier 1871, a été cédé gratuitement à l’État, qui y a fait transférer les restes mortels d’autres militaires disséminés dans le cimetière et dans les champs. Ce terrain renferme aujourd’hui les sépultures de 128 Français et de 11 Allemands. Le terrain est entouré d’une grille en fer. Le propriétaire y avait fait ériger une croix, haute de 5m68, en granit gris d’Alençon, posée sur un grand socle en briques. Les propriétaires des terrains occupés ont été indemnisés.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Le propriétaire était M. Menjeot d’Elbenne.
Guerre 1939-1945: terrain d’aviation
Sur la D 89 chemin entre le hameau de la Petite Méaulerie et le bois de Courvalin
Terrains d’aviation U S en Sarthe 1944
Terrain dit de « Lombron » A 37: Les travaux de construction débutent le 18 août 1944. Une partie du 405th Fighter Group américain y stationne du 25 août et 13 septembre 1944. Il est équipé de P-47 Thunderbolt.