Lavoir de la Fontaine
Rue du Glandail, fontaine de la Roche
À la fin des années 1880, la commune a réalisé le captage des sources et a installé un bélier hydraulique Bollée pour remonter l’eau dans le bourg. Le supplément de l’eau se déversait dans le bassin du lavoir qui ne servait alors, qu’à quatre ménages.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 155/10)
Nous n’avons aucune indication sur le moment où le lavoir a été couvert. Les pièces de sa charpente, tirées dans le fil du bois, indiquent un bâti ancien. C’est ce qui a sauvé ce lavoir de la destruction dans les années 1990. Le menuisier ayant trouvé cette charpente remarquable, le Conseil municipal a décidé la restauration du bâtiment.
Lavoir de l’Aître du Vau
Au bord de la D13
De mémoire villageoise, ce bassin n’a jamais été couvert. Le bouilleur de cru s’installait à proximité quand il n’était pas au lavoir de la Fontaine.
Lavoir des Brûlies
Route de St Vincent du Lorouër puis à droite route de la Croix Chambeaux puis à droite direction la Poterie, 900m (chemin de randonnée balisé en jaune)
Ce lavoir communal, sur une source, a été restauré en 2014.
Monument aux morts
Place
Le monument surélevé sur 4 emmarchements, se dresse au centre d’un espace aménagé et fleuri sur la place publique, au carrefour des routes qui traversent la forêt domaniale de Bercé. Une sculpture formée de la juxtaposition d’une palme, d’une croix de guerre et d’un profil de soldat, orne le fût en façade. Sur le socle, les noms et prénoms ainsi que les grades de 50 soldats sont gravés par ordre alphabétique, en lettres dorées sur une plaque de marbre. Une seconde plaque latérale comporte 5 noms de soldats de 1914-1918 et les noms de 10 victimes de 1939-1945.
Le 22 juillet 1920, le maire demande au conseil de choisir l’emplacement du monument commémoratif à élever aux Enfants de la commune morts pour la France ; le choix se faisant entre le cimetière et le triangle de la place. Au 3e tour de scrutin, les suffrages sont favorables à la partie de la place formant triangle limitée par le chemin de grande communication n°2, le café Lalande, la maison Roullin et l’allée sablée de la place. Le projet sera financé par les 1 800 F de souscription, un prélèvement de 1 200 F sur l’entretien des bâtiments communaux et une probable subvention d’État.
Le 13 mars 1921, le devis très précis, est établi par Charles Berdin, expert ingénieur architecte de La Chartre-sur-Le Loir et l’entrepreneur Antoine Boff, sculpteur à Château-du-Loir. Il est convenu que tous les frais d’hébergement des ouvriers sont à la charge de l’entrepreneur. La maçonnerie sera exécutée en moellons de pierre dure; la pierre du monument sera taillée avec soin ; les parements seront lisses et les arêtes franches. Le socle reposant sur les marches sera formé de 4 tailles de Lavoux, le vide garni de moellons à bain de mortier et le reste du monument sera en pleine masse de taille de Lavoux. Deux plaques de marbre noir seront fixées, l’une pour la dédicace et l’autre avec les noms et grades des soldats. Le prix ne pourra dépasser 3 955 F. À la séance du 22 septembre 1921, le maire demande à régulariser les derniers paiements dus à l’architecte et à l’entrepreneur. La commission préfectorale, accepte le projet en septembre.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 155/7; délibérations 2 Mi 95)
À la séance du 8 mai 1927, le conseil municipal décide d’organiser après entente avec l’Administration supérieure, une grande fête dont le motif sera : « Inauguration du Monument aux Morts de la guerre, de l’École de Filles et de l’électricité. »
Les inaugurations se feront le dimanche 24 juillet 1927, sous les présidences du préfet, de l’inspecteur d’Académie, de Joseph Caillaux, ancien sénateur et président du Conseil. Ils seront assistés des sénateurs de la Sarthe, de l’inspecteur primaire de Saint-Calais, des députés, des conseillers généraux et d’arrondissement du canton. Les cérémonies débuteront à 12 h par un vin d’honneur servi au café des Tramways. Suivront les inaugurations du Monument aux Morts de la guerre et de l’école des filles. Après le banquet, vers 16 h, un grand concert sera donné par la musique de Château-du-Loir. À 21 h : embrasement électrique, fête foraine, bals. Les habitants sont invités à pavoiser et à illuminer.
(Arch. dép. Sarthe 1 M411)
Monument paroissial
Nef
Au-dessus d’une tablette de bois, deux plaques de marbre blanc sont fixées sur le mur de la nef, entre deux stations du Chemin de Croix. Sous les noms de deux gradés, les noms de 48 soldats , sont inscrits en lettres rouges par année avec les disparus en fin de liste.