Lavoir
En août 1923, la municipalité décide de couvrir son lavoir. En fait, il s’agit d’en construire un, de 7 m de long, en utilisant les compétences du maçon d’Étival, Ernest NIECERON et celles du charpentier de Saint-Georges-du-Bois, Louis BRILLANT, pour exécuter une toiture à deux pans, en chêne et peuplier, couverte en tuiles de Bourgogne. La charpente s’appuie sur sept poteaux posés sur des dés en ciment. Il est entouré par un bardage. À la réception définitive, un mois après, ces travaux coûtent 3 630 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 128/7)
Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Près de l’église
La pyramide surmontée d’un coq gaulois sculpté occupe l’angle de l’église formé par la tour-clocher et le transept, côté place publique. Ce petit espace triangulaire fleuri est séparé de l’église par une haie de forsythias taillée et de la voie publique par une grille en fer. Deux marches accèdent à la petite porte dans la grille. Sous la patte du coq, une médaille militaire est sculptée et une plaque noire recueille les 14 noms et prénoms de soldats de la guerre 1914-1918 puis 4 noms de victimes de la guerre 1939-1945; une seconde plaque a été ajoutée avec 2 noms, et une victime de la guerre d’Algérie. Les trois autres faces de la pyramide ne comportent aucune inscription.
Par la délibération du 20 janvier 1920, le conseil décide l’érection d’un monument sur la place publique et en informe le préfet. C’est l’entrepreneur Robert Lépinay au 89, avenue du grand cimetière au Mans qui est chargé de sa construction. Suite aux observations de la commission spéciale trouvant que le projet ne présente pas de caractère artistique suffisant, le maire rappelle que le projet dépend des ressources de la commune et du souhait des souscripteurs de voir leur monument à l’endroit choisi par eux. Les souscripteurs et le conseil municipal tiennent à leur emplacement et à leur pyramide convaincus qu’elle aura là un aspect satisfaisant. La maçonnerie devant porter le monument et la grille d’entourage existent déjà. La suggestion d’apposer une simple plaque sur le mur de l’église serait repoussée de tous.
Pour éviter une crise municipale, le préfet finit par se soumettre à la volonté des souscripteurs c’est-à-dire de la population à peu près entière. Le 18 avril 1920, le conseil approuve la dépense totale de 3 300F pour le monument clos d’une grille en fer. Une souscription de 1 600F et un complément communal de 1 700F couvriront la dépense. Toutefois, le conseil demande une aide de l’État.
Le 29 décembre 1920, le conseil approuve la plantation d’arbustes autour du monument d’un coût de 177F. Finalement, le 2 décembre 1920, le maire annonce au préfet que le monument sera entièrement financé par les habitants et que la demande de subvention n’a donc plus lieu d’être retenue. De plus, le 13 février 1921, il propose que la somme de 1 700F budgétée et non utilisée pour le monument soit utilisée pour les articles « assistance médicale » et « dépenses imprévues ».
(Arch. dép. Sarthe 2 O 128/7)
Monument paroissial
Nef près du choeur
Dans un cadre blanc très ouvragé avec croix de guerre et fourragère sculptées à son sommet et deux bandeaux de feuillages latéralement, deux plaques de marbre noir sont insérées. Les noms et prénoms de 14 soldats ainsi que la date de leur décès sont gravés en lettres dorées; 4 noms et prénoms pour 1939-1945 et un nom pour la Guerre d’Algérie.