Lavoir
Le 1er novembre 1925, le Conseil municipal vote la construction d’un lavoir public et en accepte les devis du charpentier de 1 171,10 F, du maréchal de 61,60 F et du maçon de 125 F ; soit un total de 1 357,70 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 128/7)
Ce lavoir, au centre du bourg, était clos de murs et couvert en ardoises. Une fenêtre à petits carreaux éclairait les laveuses. Il a été détruit dans les années 2000.
Monument aux morts
Au centre du village, dans un carrefour
Une pyramide peinte en blanc, sans ornements, est érigée un peu en retrait de la rue principale, légèrement surélevée. Toutes les inscriptions sont gravées et dorées sur des plaques en marbre noir. Les noms des 30 soldats sont inscrits par année, sur trois plaques fixées sur la base.
Sur le fût, une plaque est apposée pour 1939-1945 et une plaque émaillée individuelle dont le nom et la photo ont disparu a été posée sur le socle; la colonne brisée et le paysage parsemé de croix évoquent bien le sacrifice de ses jeunes soldats.
Le 14 juillet 1927, le conseil délibère sur le devis de 3 591,75F du monument dont les crédits ont été votés lors du dernier budget. Le projet en a été dressé par l’agent-voyer de Saint-Calais et le devis est établi par M. Foglietti, cimentier à Saint-Calais. Le préfet approuvant ces délibérations, un traité de gré à gré est signé entre le maire et M. Foglietti le 7 octobre 1927. Le cimentier s’engage à ériger un monument conforme aux plans, avec des matériaux de bonne qualité, le plus tôt possible.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 126/7)
Monument paroissial
Nef
1914 1918
La paroisse d’Écorpain
A ses enfants morts pour la France
Les noms et prénoms de 30 soldats sont gravés en lettres rouges, par ordre alphabétique au centre de ce tableau en pierre qui est orné d’une croix latine entre les dates de la guerre et d’un casque avec fourragère, rameau de laurier et chêne. Trois statues entourent ce monument: au-dessus, le Christ au Sacré-Coeur, et latéralement Jeanne d’Arc et Sainte Thérèse de Lisieux. Une croix de guerre est sculptée sous la console supportant la statue du Christ.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Les deux tombes française et allemande marquent le souvenir de cette guerre dans la commune lors des engagements des 8 et 9 janvier 1871.
La sépulture d’un soldat français n’a pas été déplacée. Concession de 2 mètres. Les restes d’un Allemand inhumé dans un champ ont été transférés au cimetière dans une concession de 2 mètres. Clôtures en fer. Le propriétaire du terrain occupé a été indemnisé.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)