Lavoir
Selon un témoignage, pas de lavoir communal pour ce petit village.
Monument aux morts
Cette commune n’a pas de monument aux morts communal, seulement un paroissial.
Monument paroissial
Fonts baptismaux
Le seul monument aux morts de ce village est situé dans l’église.
Sur une plaque de marbre gris fixée au-dessus des fonts baptismaux, les noms de 14 soldats sont gravés par année et un nom pour 1940.
Guerre 1939-1945
Cimetière autour de l’église
Sur cette stèle en granit adossée au pignon de l’église, face au carré militaire, le visage du Général Leclerc est sculpté au-dessus d’une croix latine et des 4 noms gravés. Une croix de Lorraine barrée avec l’inscription « France Libre » termine cette stèle.
En face, le carré militaire est composé d’un espace en galets délimité par des bordures en ciment; 4 croix blanches entourent une croix de fonte surélevée. Sur chaque croix figure le nom d’un des 4 soldats tués le 10 août 1944. Au pied de la croix de fonte, une plaque offerte par les anciens Combattants et sur les galets : un casque et 2 plaques en marbres sont posés : une pour un soldat tué le 11 juin 1940 à Verberie(Oise) et une offerte par les Anciens de la France Libre à leurs camarades.
Ces évènements sont relatés dans le Maine Libre du 11 août 2017:
La libération heure par heure le 10 août 1944
À 15 heures, une jeep française était envoyée en reconnaissance dans le village. Plusieurs habitants indiquaient aux militaires que les Allemands avaient fui Doucelles et seraient partis du côté de Vivoin. Après le départ de la jeep, une colonne blindée allemande a repris position dans le village . De 17 heures à 19 heures, les soldats de la 2eme DB ont pris en tenaille les Allemands. La Libération de la commune semblait enfin acquise…
Vers 21h30, des fantassins allemands, cachés dans le village, ont décidé de passer à nouveau à l’action et ont détruit un command-car près du cimetière. Le village fut alors la scène d’échanges de tirs violents. Le calme revint vers 2 heures du matin, heure de la libération définitive. Près d’une trentaine de blessés étaient installés dans les deux cafés du village, transformés pour l’occasion en hôpital de fortune. « Doucelles est fière de commémorer sa Libération, de rendre hommage à la 2e DB et d’accueillir ses sauveteurs encore aujourd’hui. » Pascal Chesneau