Lavoir
Le 21 décembre 1946, le maire signe l’acte d’acquisition du lavoir du Vivier appartenant à M CHAUVEAU et le droit de passage de trois mètres dans le pré, pour une valeur de 47 344 F. Situé à 300 m du bourg et à proximité de la route du Luart, le lavoir était entièrement clos de murs. Il était alimenté par la source Saint-Médard, toute proche. Les laveuses s’installaient, tout autour du bassin de 50 m2, pour battre leur linge sur le carreau en sapin.
Afin de financer ce projet, la municipalité emprunte 120 000 F à 3,5 % sur 25 ans et des travaux y sont réalisés en 1948.
(Archives municipales : dossier «achat du lavoir »)
Décédé le 5 octobre 1913, M Alphonse BOURDIN, tisserand de son vivant, avait fait une donation de 500 F à la mairie pour faire couvrir le lavoir du Vivier. Nous pouvons donc penser que le lavoir était à usage public et entretenu par les services communaux sans que la municipalité en soit propriétaire.
( Arch. dép. Sarthe, 4 O 165)
Avant sa démolition en 2011, il était couvert en tuiles de Bourgogne.
Monument aux morts
Place de l’église
Le monument se dresse sur la place de l’Église, au centre d’un petit espace fleuri, limité par des bordures en ciment peintes en blanc et par une chaîne retenue par 4 plots en ciment. L’édifice en pierre, est surmonté d’une croix de guerre sculptée. Toutes les inscriptions de la Grande Guerre sont gravées dans la pierre sur les faces de la pyramide. Les noms et prénoms de 82 soldats sont inscrits par ordre alphabétique; les 4 noms de 1939-1945 sont sur le socle.
Le 12 avril 1921, le conseil approuve les plans et devis du monument qui sera élevé sur la place publique. La dépense sera en partie couverte par la souscription et par une subvention communale. Le conseil sollicite une subvention d’État auprès du préfet. Le projet est aussitôt accepté par la commission.
Le 4 juin 1921, M. Louis Compagnon, entrepreneur au Luart, dresse le devis de 3 950F, y compris les transports, la pose, déplacements… Le monument posé sur des fondations en béton de chaux hydraulique, sera exécuté en pierre de Lavoux sculpture ; la couronne sera en bronze ; l’inscription « Aux soldats de Dollon etc… gravée et vernie. Les noms des soldats seront en plus, à raison de 0,25F la lettre gravée et vernie.
Le traité signé entre le maire et l’entrepreneur respecte en grande partie ce devis. La couronne en bronze est retirée et les 50 grandes lettres de la dédicace et les 1100 lettres des noms des décédés sont ajoutées, soit un nouveau total de 3 700F.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 119/7 et 215 AC 85)
Monument paroissial
Haut de la nef
Un cadre protège la liste manuscrite des soldats tués pendant les deux guerres, avec la croix latine dessinée au milieu. Les noms et prénoms des soldats sont inscrits par ordre alphabétique sur 4 colonnes de 21 noms. Quatre noms suivent pour 1939-1945.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Une tombe allemande avec 2 soldats et une tombe française conformes à la loi du 4 avril 1873 marquent le passage de la guerre 1870-1871 dans cette partie du département.
11 militaires français ont été réunis dans une concession de 2 mètres. On a transféré dans une sépulture de 2 mètres 2 soldats allemands, et l’Etat a fait placer des grilles d’entourage.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Dans la tombe française, une croix en fonte a été ajoutée; elle porte un médaillon avec l’inscription: Ici repose le corps de René BARRE caporal au 6 C des Mobiles de Rennes décédé à Dollon le 24 décembre 1870