Crannes-en-Champagne

Lavoir du bourg

Rue des Tavernes

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 107/7)

Depuis les journées du patrimoine en 2002, à l’initiative de Madame ISAMBERT, maire de la commune, le lavoir est à nouveau animé. Moyennant une petite obole, Eugénie et Augustine vous parlent, en patois, de la vie qui passe et la fontaine vous conte la fable « Le corbeau et le renard ».

Monument aux morts

Près du cimetière

Ce monument est dans l’enclos de la chapelle Notre-Dame-de-La-Pitié-Dieu de Crannes-en-Champagne, attenant au cimetière. Sur une grande plaque noire, fixée sur la façade de la pyramide, figurent les noms gravés en lettres dorées de 29 soldats, inscrits par année, en commençant par les gradés. Latéralement, deux plaques: une pour 1939-1940 avec deux soldats et une pour l’Indochine avec un soldat.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 107/7)

Monument paroissial

Nef de l’église

Une plaque et un vitrail prennent place dans la nef pour rendre hommage aux victimes des guerres.

Sur cette plaque en marbre noir, les noms de 30 soldats sont gravés par année, en commençant par les gradés, sur deux colonnes. Suivent les noms de deux soldats de la guerre 1939-1945 et une citation de Péguy.Une petite plaque noire fixée à côté rend hommage à Georges Marais mort à Dien Bien Phu le 8 mai 1954.

Ce monument paroissial a été offert par Madame Paul Gadois alors que L. Vavasseur était curé de cette paroisse.

La plaque paroissiale est apposée sous ce vitrail. Celui-ci est un don des familles Marin et Drouard et il a été réalisé par l’atelier  Morin-Chappée-Echivard du Mans. Le vitrail de Jeanne d’Arc à la cathédrale provient aussi de cet atelier. Albert Echivard s’est formé au métier de maître verrier; Julien Chappée, héritier de la fonderie a une passion pour la peinture et rencontre à Paris Henri Morin, dessinateur. Ils s’allient pour former un atelier: Morin réalisant les cartons, Echivard s’occupant de la partie technique (coupe du verre, cuisson, mise en plomb) et Chappée la peinture sur verre. Albert Echivard a un fils, Maxime, promis à un brillant avenir de maître verrier. Lors de la guerre 1914-1918, celui-ci s’engage dans le 117e R.I. et est tué en octobre 1914. Très marqué par cette épreuve, Albert Echivard va représenter la mort de son fils dans plusieurs vitraux.

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