Lavoir
« Depuis longtemps, les habitants les plus rapprochés de la mairie et de l’église qui forment la majorité de la population, demandent la construction d’un lavoir couvert près du pont sur le Tripoulin, aux environs de la mairie ».
Le 23 août 1903, le Conseil municipal entend cet appel et vote le devis de 445,85 F. L’un des conseillers, le marquis de Courcival fournit le chêne pour la charpente et le bois blanc des chevrons, d’une valeur de 159,65 F. Ce lavoir est édifié sur l’emplacement du lavoir actuel, près le pont voûté passant le chemin vicinal montant au bourg.
C’est un édifice de 3,80 m sur 2,45 m et 2 m de hauteur, construit sur poteaux et clos de planches de panneaux de bois blanc avec recouvre-joints cloués sur traverses, peint au carbonyle. Le plancher mobile, en madriers de 6 cm d’épaisseur, mesure 3,50 m sur 1,30 m de large et « se fera mouvoir par deux moulinets avec chaînes et tavelles ». Il est couvert avec des tuiles à deux eaux (toiture à deux pans). Les travaux ont lieu pendant l’été et sont reçus le 4 novembre 1904.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 102/7)
Il a été démoli dans les années 1980.
Monument aux morts
Dans le cimetière, près de l’église
Dans le cimetière, sur un espace délimité, s’élève une pyramide en pierre calcaire. Sur le fût, les noms de 11 soldats sont gravés par année entre une croix latine sculptée et un rameau d’olivier.
Sur le socle, les noms de 4 victimes du 9 juillet 1940 et latéralement, une plaque a été apposée en hommage aux libérateurs américains morts le 9 juin 1944.
Le 11 août 1919, le maire communique au conseil le résultat de la souscription ouverte pour élever un monument aux morts pour la Patrie : 649,50F. Le conseil demande qu’en vertu de la loi votée par le Sénat le 30 juillet 1919, il soit accordé une subvention à la commune selon le barème établi. Pour le sous-préfet de Mamers, la demande est prématurée, vu que la loi n’est pas encore promulguée ! Le ministère de l’Intérieur rappelle que les subventions seront accordées en proportion de l’effort et des sacrifices que les communes feront en vue de glorifier nos héros […] au moment où la loi sera promulguée.
À la séance du 22 novembre 1919, le maire soumet le devis de 1 200 F au conseil qui l’accepte. Une somme de 300 F sera prélevée au budget additionnel. Le préfet valide le projet du monument érigé dans le cimetière.
Aux critiques de la commission spéciale, en juin 1920, pour qui le projet est trop insuffisant au point de vue artistique et étude d’ensemble des détails, le maire répond que les ressources actuelles de la commune ne lui permettent pas d’édifier un monument artistique….
(Arch. dép. Sarthe 2 O 102/7)
Monument paroissial
Cette commune n’a pas de monument paroissial.