Lavoir
Rue de la Libération
Son histoire remonte à 1854, quand le presbytère reçoit un pré, en donation et que le lavoir se trouve alors sur son chemin d’accès. Il faut le supprimer et en reconstruire un autre à l’extrémité de la douve, le long du chemin de grande communication n° 32. Ces travaux devaient se faire aux frais du desservant mais deux ans plus tard, le Conseil municipal vote les 87 F nécessaires et récupère les 30 F des peupliers abattus sur ce terrain.
En 1876, le lavoir est en ruines et devient dangereux. Sa remise en état coûte 300 F et se fait par voie d’économie. Vingt ans plus tard de nouveaux travaux sont nécessaires pour 122 F. En 1923, la municipalité a dépensé 1 300 F pour les huit poteaux en chêne et 114 F de maçonnerie.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 101/8)
Ce lavoir au bord du Coëlon a été restauré dans les années 2000.
Monument aux morts
Cimetière
Un espace carré, sablé, délimité par une bordure blanche, entoure une pyramide blanche qui vient d’être rénovée pour le centenaire de la première guerre mondiale. Les noms de 45 soldats de 1914-1918 sont gravés sur 3 faces du socle et peints en noir. Trois militaires et trois victimes civiles de la guerre 1939-1945 figurent sur une plaque noire posée latéralement. Un bandeau noir: « Opérations d’Algérie Bouttier Maurice » en façade et un autre sous la plaque 1939-1945 avec juste un nom: « Graffin Louis » ont été apposés sur la bordure au-dessus du socle. Une palme sur chaque face du soubassement ainsi qu’en façade avec une croix de guerre ornent cette pyramide.
À la séance du 18 janvier 1920, le conseil municipal décide de céder gratuitement une superficie de quatre mètres carrés de terrain à prendre dans le cimetière et destiné à recevoir le monument élevé à la mémoire des soldats de la commune morts pour la France. Puis, en février, il vote le budget de 1500 F pour la Fête des Poilus: un banquet pour les Démobilisés et un bal gratuit. Le maire soumet le devis du monument et considérant qu’il a été offert à la commune des trophées de guerre, pouvant servir à orner le monument, ils remplaceront l’entourage prévu. Une somme de 200 F complètera les souscriptions.
En août, le maire expose les observations de la commission spéciale des monuments commémoratifs aux morts de la Grande guerre:
- la surélévation du monument,
- la simplification des moulures,
- la suppression des bornes.
Le conseil approuve et décide d’établir une allée sablée autour du monument surélevé. Un comité du «Monument commémoratif des morts de la Grande guerre 1914-1918 » est nommé pour recevoir les souscriptions et subventions. Le 7 août 1921, le trésorier paie la somme de 1960,85 F à l’entrepreneur de Bonnétable. À cela s’ajoute 127 F de frais pour poser les dés de pierre surmontés de huit obus reliés par une chaîne.
Le 25 février 1922, le maire communique la lettre du curé désirant faire apposer une plaque commémorative pour les soldats de Courcemont morts pour la France, dans la nef, côté sud, entre les deux fenêtres. Le conseil accepte sous réserve que les scellements n’endommagent pas le mur.
(délibérations communales)
L’entrepreneur est M. Texier qui a érigé un monument en pierre de Lavoux. La souscription publique a permis de recueillir 1293,50F.
( livre « Racontez-moi Courcemont » Georges Bigot p 146)
Monument paroissial
Nef de l’église
Aux enfants de Courcemont
morts pour la France
1914-1918
Guerre 1870-1871
Livre de M. Bigot « Racontez-moi Courcemont »
Concession de 1m30 pour la sépulture d’un militaire français. Entourage en fer.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Il n’y a pas de tombe correspondant à cette sépulture.
Les notes de M. G. Cabaret (adjoint au maire) relatent précisément le déroulement de l’occupation