Lavoir
Nous n’avons pas trouvé de traces d’un lavoir communal.
Monument aux morts
Carrefour D 243 et D 20
A la mémoire des soldats de Courceboeufs
morts pour la France
1914 | 1918
Cette dédicace précède les noms de 41 soldats de 1914-1918, gravés en lettres dorées, sur une plaque apposée au bas du monument érigé en 1877 par souscription, sur le lieu des combats du conflit de 1870-1871.
Les noms de 3 victimes de 1939-1945 sont gravés sur une plaque apposée sur le fût de la pyramide.
Ce monument a été repeint plusieurs fois mais des traces de rouille dues au granit ferreux de sa construction, ressortaient rapidement à chaque fois. Un brossage et décapage total ont été réalisés; les plaques ont été retirées pour ce travail. Leur fragilité ne permettait pas de les remettre en place. Des plaques en verre ont été installées et découvertes le 8 mai 2025. Une inauguration est prévue le 12 janvier 2026, date anniversaire du combat de 1871. (article Ouest-France 15 mai 2025)
Guerre 1870-1871
Carrefour D 243 et D 20
A la mémoire des soldats morts
au combat de Courceboeufs
le 12 janvier 1871
Francs Tireurs manceaux
41e de Ligne
Mobiles de l’Orne
Le monument élevé en 1877 sur les lieux du combat après la bataille du Mans des 9-10-11 janvier 1871 fut inauguré le 27 octobre 1878.
Une foule compacte emplissait la petite église de Courceboeufs pour le chant des vêpres des morts précédant la bénédiction du monument. Puis le cortège se rendit processionnellement à l’angle des routes de Courceboeufs à Savigné et à Beaufay, lieu où avait été élevé le monument.
(Ouest-Eclair)
Lors de cet affrontement entre les soldats prussiens et l’armée française qui bat en retraite, le lieutenant Elphège Demorieux fut blessé. Qui était ce jeune franc-tireur volontaire? Au Mans, le Boulevard Demorieux est bien connu de tous. Né à Tours en 1844, Elphège Demorieux, à la mort de son père en 1868, devient responsable de la maison de banque du Mans. Il s’engage dans la lutte contre l’envahisseur prussien. Blessé lors de ce combat au lieu-dit la Meausserie à Courceboeufs, il fut recueilli par Henri Grobois et soigné par sa femme au bordage de la Haguenière. Il décèdera peu de temps après et le 14 janvier, l’acte de décès du futur capitaine à titre posthume fut rédigé par les autorités locales.
(article Ouest-France du 10/01/2021; travail de recherche de Georges Guitton)

Le village de Courceboeufs a dédié sa rue principale et son école au Sergent Pitou en raison de sa conduite courageuse lors de la guerre de 1870-71.
Né à Bellême en 1849, mort à Sennonches en 1937, Charles Pitou est connu pour ses œuvres poétiques et ses publications sur la vie locale et le parler percheron. Sergent fourrier dans la 2ème compagnie du 4ème bataillon mobile de l’Orne il recevra la médaille militaire pour avoir défendu héroïquement contre les prussiens une barricade érigée le 12 janvier 1871 à Courceboeufs. C’est ce même jour que sera mortellement blessé le lieutenant Elphège Demorieux, au lieu-dit la Meausserie.