Lavoir du moulin
Au bourg, au pont sur la D118
Il appartenait au propriétaire du moulin qui l’avait fait construire et qui le louait à la municipalité. La maison porte la date de 1877. Il disposait de deux entrées : une pour le propriétaire en pignon et l’autre à l’arrière pour les femmes du bourg.
Depuis plus de vingt ans, c’est un lavoir privé.
Lavoir de la gare
En juin 1904, le Conseil municipal se réunit autour du projet de construction d’un lavoir public. Un terrain de 50 m2 cadastré A328 est acheté au bord du chemin de grande communication n°38, près du Rosay nord, au Pré de la Moire, dans le voisinage de la gare, pour 21,88 F.
« Depuis longtemps, les habitants de ce quartier ont établi un lavoir à découvert, à l’endroit précisé. La population de cette partie de la commune devenant de plus en plus nombreuse, il a paru utile d’aménager au même endroit, un lavoir public couvert ».
Le lavoir de 9 m de long et 2,50 m de large est pavé et clos par un entourage en planches avec couvre-joints. La charpente en chêne qui repose sur dix poteaux de deux mètres de haut, est couverte en ardoises. On prévoit aussi une longue barre d’appui pour déposer le linge. Ce devis estime la dépense à 632,34 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 97/8)
En 1961, un mur de ciment est élevé de chaque côté de la pale crémaillère. (Archives municipales) Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Près de l’église
Depuis la fin des années 1970, c’est une stèle dans un bloc de granit qui remplace le monument aux morts érigé en 1924. Les noms de 34 soldats pour 1914- 1918, 12 victimes pour 1939-1945 et un soldat en Croatie sont gravés dans la pierre et peints en doré.
Une longue liste manuscrite de tous les souscripteurs est arrêtée à la somme de 9 300F le 15 juillet 1924 et certifiée sincère par le maire. La recette est placée à la Perception. Le lendemain, un traité de gré à gré est signé entre le maire et M. Gourdon entrepreneur de marbrerie, 33 rue Poussin à Paris. Le monument sera exécuté suivant les dessins et le devis descriptif pour le prix forfaitaire de 7 300F auxquels il faut ajouter 450F pour l’emballage et le transport, 1200F pour les fondations et la pose et 350F pour les inscriptions. L’entrepreneur s’engage à n’employer pour l’exécution de ce monument, aucun produit de provenance allemande. L’ensemble sera en pierre dure silicatée avec trois panneaux de marbre blanc pour les inscriptions et barres de fer plein non peintes reliant les bornes. Les inscriptions seront gravées et dorées ou peintes en brun et comprendront la dédicace et le nom et un prénom de chaque soldat. Il aura 4m80 de haut sur une base de 1 m 80 par 1 m 80, avec bordures et bornes formant 3 m 50 par 3 m 50. Seuls le camionnage depuis la gare de La Hutte-Coulombiers et l’engazonnage autour seront à la charge de la commune.
À la séance de juillet 1924, le maire rappelle la beauté du monument dû au talent de M. Gourdon. Le conseil approuve à l’unanimité le projet du monument tel qu’il est conçu et qui sera érigé sur la Place publique et sans réserve, le devis de 9 300F, somme égale au produit de la souscription.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 97/8)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial avec les noms des soldats dans cette commune.
Sur le mur extérieur de l’église, cette plaque a été fixée.
Guerre 1939-1945
Carrefour D 310 et D129 lieu-dit Chenil
Au lieu-dit Le Chenil, cet ensemble constitué d’une stèle, d’une borne du serment de Koufra et d’une plaque explicative de l’itinéraire de la 2e D B rend hommage à ceux qui sont tombés pour la Libération de la France lors du 11 août 1944.