Cormes

Lavoir

Bourg, près de l’église

(Arch.dép.Sarthe, 2 O 93/7)

Cet entretien régulier s’est assurément poursuivi au cours du XXe siècle et a conservé ce bâtiment en très bon état. L’association patrimoniale de Cormes l’a restauré en 2002 et 2004 puis a apposé un panneau présentant l’historique de cet équipement, en 2013. Cette restauration a été complétée en 2017.

Monument aux morts

Place de l’église

Entre la route de La Ferté-Bernard à Courgenard et l’église, au centre d’un espace bien délimité par des obus et un grillage, se dresse une pyramide blanche où sont gravés les noms de 38 soldats sur deux faces. Posée sur un socle où est sculpté en relief « SACRIFICE »,  et s’adossant au fût de la pyramide, la statue grandeur  nature d’un soldat montant la garde en uniforme bleu horizon. A ses pieds, la signature du sculpteur: E. Hiron 1923

Une plaque en marbre blanc a été ajoutée latéralement pour les victimes de la guerre 1939-1945.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 93/7)

Monument paroissial

Nef de l’église

Deux plaques en marbre blanc où sont gravés et peints en noir les noms de 38 soldats, encadrent la dédicace inscrite dans un cadre qui rappelle la forme d’un tabernacle. Au-dessous une plaque pour les victimes de la guerre 1939-1945.

Guerre 1939-1945

Un ajout de nom sur le monument aux morts

La commémoration du 8 mai 1945, célébrant la victoire des Alliés, a eu une résonance particulière, cette année 2023; en plus du centenaire du monument aux morts, un nom a été ajouté sur la plaque dédiée aux victimes de la seconde guerre mondiale.

Guerre 1939-1945: Juste parmi les Nations

Catherine Haas
Thérèse Le Bihan
le maire de Cormes

Ce dimanche 24 novembre 2024, à la salle polyvalente du village, une cérémonie émouvante s’est déroulée pour la remise de la médaille de « Juste parmi les Nations » à Blanche et Basile Fourré et leur fille Hélène. Cette famille a accueilli Catherine Haas, bébé de 3 semaines né à Paris le 24 janvier 1944. La maman avait accouché sous un faux nom pour ne pas être déportée. La sœur de Catherine est cachée à La Ferté-Bernard dans une école catholique.

Les parents viennent rendre visite à leurs filles à plusieurs reprises mais en mai 1944, ils sont arrêtés puis déportés. Le père de Catherine mourra dans « la marche de la mort », fusillé le 25 janvier 1945; sa maman survivra à sa déportation à Auschwitz. Voulant reprendre sa fille en septembre 1945, celle-ci ne supportera pas de quitter sa famille de Cormes. Il faudra attendre 1947 pour qu’elle accepte de repartir avec sa mère à Paris. Les deux familles resteront liées au fil des décennies.

Le courage de Blanche, Basile et Hélène, aujourd’hui décédés, a été salué à Cormes et ils ont été reconnus Justes parmi les Nations. La médaille a été remise à Thérèse Le Bihan, la fille d’Hélène en présence de Catherine Haas.

Vous pouvez consulter le site « les déportés juifs de la Sarthe« .