Lavoir de Claire-Fontaine
En campagne
En 1862, cette petite commune a bien du mal à négocier ses sources convoitées par sa voisine Mamers: Claire-Fontaine, les Hêtres, la Dives. En compensation, elle obtient la construction d’un lavoir et d’un abreuvoir à Claire-Fontaine. En 1864, les propriétaires concernés par les captages des sources sont expropriés et indemnisés. Et à partir de cette date, ils revendiquent la propriété du lavoir. Nouveau conflit entre les deux communes! Il se solde par l’obligation pour Contilly d’établir un droit de passage pour aller au lavoir et à l’abreuvoir.
Ce lavoir n’existe plus.
Lavoir de la Mare au fossé
En juillet 1887, la municipalité doit faire des réparations au lavoir de la Mare au fossé pour un coût de 11,03 F. En 1888, un cultivateur y charroie quatre tombereaux de grave. Une souscription permet le curage de la mare en 1892 et 1899.
Lavoir de la mare communale
Le 27 novembre 1910, le Conseil municipal délibère pour « établir un lavoir public couvert sur la mare communale de Contilly qui est la seule située au bourg, pour le lavage du linge. Le conseil reconnait l’urgence de ces travaux qu’à tous les points de vue rendraient de grands services au public surtout par l’intempérie du temps ». Le devis de l’agent-voyer de Mamers s’élève à 1 370 F.
C’est un bâtiment de huit mètres, à deux pans couverts en tuiles de pays avec un entourage en bois blanc debout sur une base de murs maçonnés qui est construit ; deux portes à l’arrière accèdent à deux planchers mobiles en chêne ; quatre treuils cylindriques, deux « supports pour linge mouillé » et une planche à laver complètent l’installation. La municipalité espère un secours départemental de 370 F pour solder la facture, mais ne recevra que 100 F. Il ne lui reste plus qu’à compter sur ses 307 habitants.
(Arch. dép. Sarthe, 245 AC 53, 245 AC 55 ; 2 O 91/7)
Le terrain a été vendu dans les années 1990 et le lavoir démonté.
Monument aux morts
Sur le mur pignon de l’église
Une plaque où sont gravés par année, les 17 victimes de 1914-1918 et les 2 victimes de 1939-1945, est enchâssée dans un emplacement creusé dans le mur pignon de l’église.
Monument paroissial
Nef de l’église
Les noms de 17 soldats sont gravés sur une plaque noire enserrée dans un cadre en bois avec la date exacte du décès de chaque soldat. En dessous, un ajout pour Émile Blin 13 avril 1940 et Henri Roche 7 mai 1945.
Juste à côté de ce monument situé entre deux stations du Chemin de Croix, un tableau renferme un morceau du ruban qui entourait la couronne déposée sur la tombe du Soldat Inconnu remis à chaque section des Anciens Combattants ayant pris part à la cérémonie à l’Arc de Triomphe le 24 avril 1927.