Lavoir du moulin du bourg
En 1867, l’architecte NOURY note que derrière les bâtiments du moulin de Challes appartenant à Mrs Alphonse et Émile OGIER, existe une fontaine donnant naissance à un lavoir (déjà noté sur le cadastre napoléonien de 1844). La famille OGIER laissait les ménagères du bourg venir y laver leur linge ; celles-ci le préféraient au ruisseau dont le niveau changeait continuellement et dont les eaux devenaient troubles lors des pluies.

Le Conseil municipal fait part de son souhait d’avoir un lavoir couvert « pour être dans des conditions meilleures ». Une souscription auprès de soixante-dix personnes de Challes et de cinquante-quatre de Parigné-l’Évêque recueille 471 F. La famille OGIER s’engage à laisser la jouissance du lavoir à tous. Mais la préfecture refuse cet état de fait. En 1892, les élus adoptent à l’unanimité cette donation et demandent au préfet de donner une suite favorable. (Arch. dép. Sarthe, 4 O 101)
Cette situation a perduré ainsi, un lavoir à usage public sur un terrain privé. Il était entretenu par les propriétaires du lieu et les dernières laveuses avaient la clé du portillon pour y accéder. La couverture en tôles s’étant effondrée, la question de sa conservation ou de sa démolition a été posée. La municipalité, ne pouvant pas acquérir le terrain, ne s’est pas engagée dans sa réfection. Il a été démonté en 2011 et seul, demeure le bassin.


Lavoir du Vivier D262 vers le Grand Lucé, chemin à droite après le moulin
En 1939, la municipalité acquiert un terrain de 45 m², cadastré C791 au Cloteau de la Fontaine pour 150 F afin d’y construire un lavoir. Un bassin maçonné avec un système de vannes a été édifié ainsi qu’un bâtiment clos de planches et couvert en tôles.
Ce lavoir situé à la naissance du Vivier, affluent de la Hune et du Narais, a été nettoyé en 2009 par une équipe d’élus et de bénévoles. Le chemin vous emmène aussi à la vallée du Vivier et ses tourbières, classée « Espace Naturel Sensible ».


Lavoir Route de Volnay
Ce lavoir figure sur le cadastre de 1955. Une inscription dans la margelle en ciment nous indique qu’il a été restauré par un chantier d’insertion en 1992.


Monument aux morts place de la mairie
morts pour la Patrie 1914-1918
Gloire à notre France éternelle
Gloire à ceux qui sont morts pour elle V.H.

Cette pyramide est élevé sur un socle de pierres maçonnées dans un espace délimité, fleuri, dans l’ombrage de châtaigniers. Les noms de 45 soldats sont gravés sur une plaque d’ardoise, par ordre alphabétique en commençant par les 6 gradés. En plus des deux plaques ci-contre, deux petites plaques familiales avec la même dédicace.
Le 28 mars 1920, après avoir eu connaissance du projet du monument aux morts pour la France, le conseil municipal vote la demande de souscription. D’après le plan, l’emplacement est prévu sur la place de la Mairie : place de forme triangulaire plantée d’arbres. Le monument sera dans la pointe vers l’Avenue de la Gare.
Le 14 juin 1920, la préfecture envoi un courrier au maire pour lui rappeler l’ordre des démarches administratives à suivre pour respecter la loi. Lettre qui se termine par cette injonction : Il conviendra de s’abstenir de tout commencement d’exécution avant la réception du décret approbatif.(Arch.dép.Sarthe 2 O 53-7)