La commune de Briosne a fusionné avec celle de Sables en 1964.
Lavoir
Ruelle Sainte-Anne
Ce petit lavoir adossé à la villa Sainte-Anne et situé au bord d’une pièce d’eau qui a servi d’abreuvoir, a été restauré il y a cinq ans. Aucune envie d’aller tremper les mains dans cette eau limpide par ce jour de frimas !
Monument aux morts
Carrefour centre bourg
Cette pyramide en pierre, élevée sur deux socles, est située dans un espace clos de murets. Quatre obus reliés par une chaîne termine la clôture de cet emplacement en bordure de route.
Sous la dédicace, une plaque métallique rappelle que ce monument est offert par le conseil municipal de Briosne. Latéralement, le nom du sculpteur est inscrit. Les noms des 17 soldats sont gravés par années en indiquant le lieu de leur décès.
Le 20 janvier 1922, le maire présente le devis du maçon de 3 100F pour l’érection d’un monument. Peu après, le conseil municipal accepte la cession gratuite d’un terrain par le comte de Houssaye du château de la Blanchardière à Sargé, ainsi que le devis du maçon pour faire les fouilles et installer le monument. Les travaux devront être terminés avant le 15 avril 1922. En juin, le conseil autorise le maire à payer le monument à Robert Gaullier: 3 372,80F
Le dimanche 17 décembre 1922, la petite commune de Briosne inaugure ce monument élevé à la mémoire des enfants morts pendant la guerre 1914-1918 par une messe à la mémoire des soldats défunts puis la cérémonie au monument et un banquet. Le sous-préfet retenu pour la fête de Sainte-Barbe à Mamers, ne pourra y assister.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 48/6)
Monument paroissial
Dans l’église de Bonnétable
Sur cette plaque dans l’église de Bonnétable figurent les noms de 15 soldats de Briosne.
Monument aux morts de Sables
Cimetière
Les deux communes de Briosne et Sables n’ont fusionné qu’en 1964, ce qui explique la présence de monument aux morts à Sables. Cette stèle se dresse en bordure du cimetière qui entoure l’église. Elle est bien visible grâce à une ouverture pratiquée dans le mur. Elle se termine par une croix de guerre sculptée. Les noms des 5 soldats de 1914-1918 et de celui de 1939-1945 ainsi qu’un soldat tué au Maroc sont gravés sur une plaque en marbre noir.
« La modeste commune de Sables, l’une des plus petites du département, était en fête ce dimanche. Une messe fut célébrée par l’Abbé Hulot, curé de Jauzé. Le village était bellement décoré : à la Mairie-École un cortège se forma pour se rendre à la suite de la Musique Libre de Bonnétable, au Monument aux Morts. La jeune Monique BLOT lut un compliment à M.le Sous-Préfet de Mamers.
Tour à tour, M. Adelbert maire de Sables, M. Dehnin conseiller général et M. Bijet Sous-Préfet prirent la parole exaltant la mémoire de ceux dont les noms figureront sur la stèle située à l’ombre du bulbeux petit clocher, dans un coin du cimetière. Jeanne Blin Lefebvre, qui fut pendant quinze années institutrice à Sables, auquel elle consacra un livre d’essais, évoqua le souvenir des braves dont plusieurs furent des écoliers ».
(« Les Amis des Lettres du Maine » Bulletin de la Société littéraire du Maine couronné par l’Académie française; imp Ch. Monnoyer Le Mans 1955-1957 ; p9)
Cette plaque en ardoise, est enchâssée dans le mur de l’église, près de la porte d’entrée. Nous retrouvons les cinq même noms que sur la plaque du monument aux morts. Cette plaque était-elle à l’origine sur la stèle dont il est question ci-dessus?
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans cette commune.
Guerre 1870-1871
Occupation prussienne : réclamation par le sieur Joseph Bignon en 1874
Le 4 avril 1874, le sieur Joseph Bignon, cultivateur à Sables, fait savoir au maire que, par les bons administratifs, il a été requis, par l’autorité municipale, de fournir de la paille à l’armée prussienne en garnison dans la commune, le 10 février 1871, 15 kg, puis 90 kg le 13 et enfin 45 kg le 19; soit un total dû de 15F. Malgré les réclamations faites en mairie, il n’apparait pas sur l’état à payer de la commission départementale soumis dernièrement au conseil municipal.
Il prie donc le maire de lui faire obtenir une indemnité dont il a bien besoin. La préfecture répond que les états de répartitions étant arrêtés, on ne peut plus actuellement y apporter aucune modification. C’est au conseil municipal qu’il appartient d’examiner s’il peut faire participer le réclamant dans l’indemnité de 235F allouée à la commune pour dépenses résultant de l’invasion ; autrement cette dette retomberait en entier à la charge de cette dernière.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 265/9)
Cette plaque commémorative se trouve dans la chapelle de l’église du village. Le village de Varize avait déjà subi de graves dommages lors de combats en octobre 1870 et avait été incendié. De nouveaux combats se sont déroulés le 3 décembre 1870.