Lavoir
Rue du lavoir, face au n°24, au bout d’un chemin
Pour une dépense de 500 F, le lavoir couvert en ardoises et clos d’un bardage, a été édifié en 1890. Une souscription de 156 F a permis de faire face en partie au coût des travaux. Le trop-plein de la source s’écoule dans les prés des Touches. Ce bâti empiétant sur le chemin d’accès au pré voisin, un conseiller municipal a cédé gratuitement le terrain nécessaire, à charge pour la commune, de surmonter le nouveau talus d’une clôture avec treillage en attendant que « la haie d’épines eût atteint une croissance suffisante ».
En 1909, ce lavoir étant le seul du bourg, le fermier du lieu est obligé de le nettoyer tous les quinze jours du 1er octobre au 30 avril et toutes les semaines le reste du temps.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 45/7, registres de délibérations 1 MI 1343 R 230)
Entièrement clos et fermé à clé, il est entretenu régulièrement par la commune.
Monument aux morts
Près de l’église
Cette pyramide en granit avec ses symboles -croix de guerre, couronne et palme- sculptés dans la pierre, s’élève près de l’église. Les noms des 22 soldats sont gravés sur une plaque en ardoise. Au dos du monument, une autre plaque regroupe 4 noms pour 1939-1945 et l’Indochine. Deux d’entre eux, Massé Georges et Gué Robert sont décédés en captivité selon la petite plaque blanche posée sur une marche.
Le 12 mars 1920, le président du conseil municipal soumet à l’examen et à l’approbation du conseil un projet de monument sur le terre-plein de l’église formant terrasse, à la mémoire des enfants de Brains morts pour la France. Il donne lecture des conditions de M. Beaufreton entrepreneur au Mans et dépose sur le bureau les plans et devis du dit entrepreneur. Il l’avait sollicité auparavant à titre officieux mais prie le conseil d’approuver le projet. Considérant que c’est un devoir de reconnaissance sacrée […] que transmettre aux générations futures le souvenir de ses enfants tombés glorieusement pour la défense de la Patrie et de la Liberté, approuve les plans et les devis. Aussitôt, le maire rencontre M. Beaufreton, marbrier sculpteur 90 Avenue Grand-Cimetière Le Mans, pour conclure le marché. Le devis de 4 900F, décrit un monument en granilith, de 4,15m de haut sur une base carrée de 2,50m de côté. Il sera entouré d’une grille de 0,70m de haut. Toutes les inscriptions seront gravées en doré sur une plaque polie.
À la séance suivante, le conseil, sur les conseils de son président, vote un crédit de 1 200F ; la souscription n’étant pas encore close. Mais, en juillet, le ministère de l’Intérieur conteste l’emplacement ; il demande que le monument soit placé près de l’église et du cimetière car il a un emblème religieux. Le maire décide de se conformer à l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et de remplacer la croix latine par la croix de guerre. Le montant de la souscription publique s’élève à 3 845F.
En juin 1922, le conseil approuve la proposition du maire de faire poser une grille plus grande dont le coût est de 100F.
Le 4 octobre 1925, le maire demande l’autorisation au préfet de prélever 300F pour l’achat de drapeaux, nécessaire pour la fête annuelle de l’Union Nationale des Combattants du 15 juillet.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 45/7 et délibérations municipales p468,469,471,478)
Monument paroissial
église
Sur un pilier, cette plaque en ardoise regroupe les noms de 22 soldats et l’ajout, les 4 noms de 1939-1945 et d’Indochine.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Une concession de 2 mètres a été consacrée à la sépulture d’un militaire français. Les restes mortels d’un militaire allemand, inhumé dans un terrain particulier, ont été transférés au cimetière, où l’État a acquis une autre concession de 2 mètres. Les deux tombes sont entourées de grilles en fer. Le propriétaire du terrain occupé a été indemnisé.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Nous n’avons pas trouvé trace de ces deux tombes.