Lavoir
Rue du Lavoir
En 1901, la mairie fait dresser un devis de construction d’un lavoir public par l’entrepreneur d’Arçonnay. Des murs en moellons de Fyé vont supporter une charpente en chêne et bois blanc couverte de tuiles de pays. Les fonds de la commune étant insuffisants, elle fait appel aux souscripteurs qui versent 220,75 F. S’y ajoute un secours départemental de 300 F. Le 31 décembre 1902, c’est la réception définitive pour un coût de 711 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 36/7)
Des travaux de réfection ont été réalisés dans les années 1990 par l’employé communal.
Monument aux morts
Près de l’église
La plaque en ardoise de l’ancien monument aux morts qui était dans le cimetière, a été apposée sur cette stèle de granit rose installée près de l’église. Quatre noms de soldats y sont gravés. Ce transfert s’est imposé car il faut traverser la D 338 pour se rendre au cimetière.
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans cette commune.
Guerre 1939-1945
Stèle au bord de la D338, à la hauteur du hameau de la Chesnaie
Cette stèle, en bordure de la D 338, non loin d’Alençon, rend hommage en premier lieu au capitaine Georges du BREIL, directeur du haras du Pin, tombé en ce lieu le 8 juin 1944. Celui-ci, étant à Paris et apprenant que des bombardements viennent de détruire Argentan, il décide d’évacuer les hommes et les chevaux du haras du Pin. Il tente donc de rejoindre l’Orne mais le transport ferroviaire est perturbé. Il arrive au Mans où une camionnette des Eaux et Forêts accepte de le prendre à bord. Alors que le véhicule approche d’Alençon, l’aviation anglaise le prend pour cible par erreur. Georges du Breil meurt sur le coup avec les trois autres occupants de la camionnette: Georges BESNEY, Jacqueline BESNEY, Gaston LEGER. (éléments dans l’article du Ouest-France du 7 juin 2021)
16 juin. Je reçois l’ordre d’aller enquêter sur la route nationale 13, ou un camion de la Direction générale des Eaux et Forêts, en mission dans l’Ouest, a été mitraillé et anéanti près de Béthon. Et cela déjà depuis huit jours. Quatre personnes y ont trouvé la mort et ont été enterrées provisoirement au cimetière de Béthon. Des lambeaux de chair et de sang coagulé répandent une odeur infecte. Je fais un rapport à monsieur le conservateur sur ce qui pourrait être sauvé de l’épave où déjà tout ce qui est détachable a été enlevé, ainsi que sur la situation des tombes et les noms et adresses des quatre victimes, dont une jeune femme de vingt-deux ans.
(extrait de « Six ans de guerre en Perseigne 1939-1944 » Abel Boissier éditions l’Etrave 2021 p 95)