Bessé-sur-Braye

Lavoir du Tertre

Prendre la route de l’Ormeau à la sortie de Bessé vers La Chartre-sur-Le-Loir

Non loin du précédent, au bord de la route, un très modeste lavoir est encore utilisé par quelques voisines. Elles viennent laver leurs couvertures à l’eau de source. Pourtant son accès n’est guère aisé, il est enclavé dans une propriété privée…

Lavoir de la Fontaine

Chemin vicinal menant à la route de La Chapelle Gaugain

Au bord de ce bassin, s’élève une curieuse construction formée d’un ancien puits surmonté d’une pompe à laquelle on accède par sept marches.

Lavoir du Putois

Route des Richarderies

C’est un lavoir maintenant semi enterré, proche du château de Courtanvaux, en bordure de route, à mi-pente. Il dépasse à peine de la berme mais l’eau du bassin reste limpide.

Lavoir du bourg

(Arch. dép.Sarthe, 2 O 35/8)

Ce lavoir qui était rue du docteur Ferrien, a été détruit.

Lavoir du Bonneuil

Au bord du ruisseau, derrière le gymnase, la présence de la margelle rappelle l’emplacement du petit lavoir qui rendait service aux habitants du quartier du Courchet.

Monument aux morts

5 avenue de la Gare, devant l’école

Ce monument, surmonté d’un soldat, son fusil d’une main, brandissant la palme victorieuse de l’autre main, fait partie d’un ensemble composé de deux plaques en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre 1939-1945, posées sur le mur de l’École de Garçons ainsi que deux stèles pour l’Extrême-Orient et l’Algérie. Sur les trois faces, les noms des 95 soldats sont gravés dans la pierre. A la base, une palme laurier et chêne en bronze « A leurs frères d’armes » section UNC de Bessé.

1914-1915
1916-1917-1918
1918-1919-disparus
victimes civiles
1939-1945
victimes militaires

Il sera inauguré le dimanche 28 août 1921.

Dans le cimetière, un carré militaire regroupe un ensemble de tombes avec des croix de fonte dont certaines sont complétées d’un soldat.

Monument paroissial

Haut de la nef

Ces deux plaques en marbre blanc sont situées face à face, en haut de la nef, entre deux stations du Chemin de Croix. Les noms de 130 soldats dont 26 disparus, sont gravés en lettres noires, par ordre alphabétique; un même décor stylisé orne la partie haute.

Une plaque identique, ornée uniquement d’une croix latine, a été ajoutée pour les 13 victimes militaires et 10 victimes civiles de la guerre 1939-1945.

Guerre 1870-1871

Cimetière
cliché 2023

Deux soldats allemands sont inhumés dans cette tombe.

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Il n’y a plus qu’une seule tombe au lieu de deux; celle-ci a la dimension de la tombe française mais la plaque est celle pour les soldats allemands.

Guerre 1939-1945: la Résistance

Rond-point, entrée de ville D303, en venant de La Chapelle-Huon

En 2009, lors des cérémonies du 8 mai, la commune a rendu hommage aux résistants Jean Méry et Modeste Mortier, en nommant un rond-point et une rue à leur nom.

Jean Méry entre en résistance dès 1941; il crée son propre réseau « Henri » pour établir des filières d’évasion vers la zone libre, accueillir des familles juives qui fuient les nazis, leur trouver un logement, un travail (dans l’agriculture). Il est directeur de la coopérative agricole locale. Puis il rejoint l’armée secrète et le réseau Action où il recrute des hommes dont Modeste Mortier le 1er juillet 1943. Il soustrait des jeunes de l’appel au STO, aide à la formation des groupes anti-panzers, stocke des réserves pour le ravitaillement du maquis.

Dénoncé, il est arrêté et déporté à Neuengamme; il va réussir à s’évader lors de l’évacuation des camps. Sa femme Jeanne va continuer à résister et à secourir les familles juives, aidée par la famille Pottier de Cogners. Jean et Jeanne Méry sont reconnus Justes parmi les Nations le 11 septembre 1994. (article Ouest-France 11 mai 2009)

plaque de rue dans le lotissement de Varennes

Comme il est dit ci-dessus, Modeste Mortier fut recruté par Jean Méry en 1943. Déporté, il rentre en 1945.

A la Libération il y avait 17 résistants à Bessé, une cinquantaine ont rejoint les FFI de la Sarthe.

Les soldats allemands, basés dans le château de la filature, s’étaient repliés quelques jours avant. D’après les témoignages, les FFi ont accueilli les soldats Américains, dès l’aube ils étaient cachés à l’entrée du village. En provenance de La Chartre-sur-le-Loir, ils se dirigeaient vers Saint-Calais pour rejoindre Vendôme.

Renée Lebailly (Maillard) qui avait 14 ans en 1944 se souvient de ce jour où les Américains sont arrivés, le 13 août 1944.

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