Lavoir
Froide Fontaine
Le hameau de Froide Fontaine étant au centre de cette commune très étendue, la municipalité choisit d’y installer sa maison d’école en 1846. Tout au long des années 1890, elle sollicite l’autorisation préfectorale de vendre la douzaine de peupliers environnant la fontaine-lavoir afin d’aménager le lieu. Ces travaux se réalisent finalement en 1902: nettoyage du réservoir, construction de murs de soutènement et pose d’un madrier destiné au battage du linge.
Le lavoir qui existe aujourd’hui, au bord du bassin, appartient à un particulier depuis 1970.
Lavoir du bourg
En 1910, au bourg de Bérus, un lavoir, d’une dizaine de mètres de longueur, existant depuis de nombreuses années, était couvert en ardoises. Plus aucune trace de ce lavoir n’est visible actuellement.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 34/7, 49 AC 102 et 1 MI 1343 R 7)
Monument paroissial
Nef
1914 1918
Paroisse de Bérus
A ses enfants morts pour la France
Ils sont morts pour nous prions pour eux
Montrons nous dignes de leur sacrifice
Guerre 1870-1871
Cimetière
Cette tombe « loi du 4 avril 1873 » se trouve à gauche, en entrant dans le cimetière. Sur une croix de granit, une plaque est apposée rappelant la mort d’un soldat français. Le 15 janvier 2021, le maire et deux adjoints ainsi que le président des anciens combattants sont venus déposer une gerbe. M. le Maire souligne « Un homme qui a perdu la vie en combattant pour défendre sa patrie et la liberté se doit d’être mis à l’honneur. C’est pour cela que nous avons tenu à déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, à l’occasion des 150 ans de sa mort, jour pour jour. Encore et toujours, le devoir de mémoire s’impose ».
Le 15 janvier 1871, soldats français et prussiens s’affrontaient aux portes sud d’Alençon. La neige recouvrait le terre et le froid était vif. Épuisées, les troupes françaises battaient en retraite et redoutaient l’arrivée des Prussiens à Alençon. À Bérus, au hameau de Grouaslard, dans la maison du maire Morineau, de malheureux soldats avaient trouvé un peu de chaleur.
Un franc-tireur fut tué d’un éclat d’obus et resta sur la berme, où il fut dépouillé de tout ce qu’il avait sur lui. Lorsque le combat se poursuivit vers Alençon, le maire aidé d’un nommé Loison, vint reconnaître le corps et l’enlever avec son tombereau, sous l’œil des Prussiens, qui, maintenant, occupaient sa maison . Le charron voisin, Boitard confectionna un cercueil. Pendant la nuit, le mort fut encore dépouillé de ses souliers. Il eut une sépulture hâtive mais digne (extraits des archives de Gaston Morineau de Mieuxcé dans l’Orne)
article du Maine Libre du 17 janvier 2021
Concession de 2 mètres pour la tombe d’un soldat français. Entourage en fer de 6 mètres.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)