Lavoir
Ce village n’a jamais eu de lavoir communal.
Monument aux morts
Près de l’église et de la mairie
Sur la place de l’église, dans un angle, deux rosiers blancs poussent devant une stèle. Les noms et prénoms de 20 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sous la dédicace surmontée d’une croix latine barrée d’une palme. Deux noms ont été ajoutés au bas pour 1954 et 1957.
Le 26 juillet 1919, le maire soumet au conseil un projet d’érection d’un monument à la mémoire des soldats « Morts pour la France ». Après avoir débattu, le conseil décide d’élever un monument dans le cimetière et de poser une plaque dans l’église communale, qu’une souscription sera ouverte entre tous les habitants de la commune, que la collecte sera faite à domicile par un conseiller municipal assisté d’un soldat démobilisé, décoré de la croix de guerre et par un conseiller municipal démobilisé, assisté d’un soldat en permission, décoré de la croix de guerre. Le secrétaire de mairie sera le trésorier.
Le 21 août, la commission du Bureau de bienfaisance considérant qu’un monument doit être élevé à la mémoire des soldats morts pour la France et voulant associer les pauvres à cette manifestation de reconnaissance, vote une subvention de 100F pour aider à la construction du monument.
Lors de la séance suivante, le conseil prend plusieurs décisions. Il vote 200F pour compléter ces crédits pour une plaque de marbre blanc gravée, à l’église et pour un monument gravé dans le cimetière. Il s’agit du modèle n°3 de M. Lemaire, marbrier de Sablé au prix de 804F, gravé et posé et d’une plaque de marbre blanc de 1,20m sur 0,70m, gravée au prix de 290F, soit une dépense de 1 094F. Il décide que le monument sera placé dans l’allée transversale du cimetière face à la grande grille. Le jour de l’inauguration, un service solennel sera célébré à l’église à la mémoire des soldats de Viré morts pour la France et vote 50F pour son organisation. Tous ces crédits seront prélevés sur les fonds libres de 1919.
Mais pour le préfet, les fonds destinés au soulagement des pauvres ne peuvent être affectés à de semblables dépenses dont les souscriptions devraient couvrir à peu près la totalité. Plus tard, suite à une demande d’un secours départemental de 200F, le préfet rappelle le texte de loi du 25 octobre 1919 où l’État accorde des subventions en proportion de l’effort et du sacrifice qu’elles feront pour glorifier les héros morts pour la France.
En août et en septembre 1920, la commission spéciale demande un dessin plus complet façade et profil et des renseignements très exacts sur l’emplacement choisi. En novembre 1920, quand le préfet envoie le dossier au ministère de l’Intérieur, il l’informe que ce monument commandé avant réception des instructions relatives aux projets de monuments, est complètement achevé depuis longtemps ! Il ne reste plus qu’à l’approuver.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 389/7)
Monument paroissial
Nef
Sur cette plaque de marbre noir, les noms et prénoms de 20 soldats ont été gravés en lettres blanches sous la dédicace surmontée d’une croix latine barrée d’une palme. Ce n’est donc pas une plaque de marbre blanc comme indiqué dans les archives ci-dessus. Une petite plaque a été ajoutée pour une victime de la guerre d’Algérie.
Une autre plaque dans un entourage en bois, a été apposée dans l’église, à la mémoire de l’abbé Henri JARRY, curé de la paroisse et aumônier militaire, mort en 1953 en Indochine.