Lavoir
En 1936, la municipalité constate que le lavoir est en mauvais état, très mal situé et fréquemment submergé ; ce qui occasionne beaucoup de frais chaque année. Aussi décide-t-elle de construire un nouveau lavoir sur l’Anille. Et pour cela, elle s’adresse au Génie rural pour avoir une subvention et établir le devis. La commune compte alors 593 habitants dont 160 dans le bourg. Le lavoir est
« prévu pour huit laveuses avec un plancher mobile dont le niveau pourra varier de 1,20 m. Le bâtiment mesure intérieurement 7 m 60 sur 4 m 18. Il sera constitué par une ossature en béton armé avec remplissage en agglomérés. Les ouvertures comprendront une porte métallique et une fenêtre. La couverture sera en ardoises posées sur chevrons et lattes en sapin du Nord. Le plancher mobile de 7 m 50 sur 1 m 50 sera en bois de chêne et reposera sur une ossature en fers profilés. Il sera manœuvré à l’aide d’un treuil placé au centre du bâtiment et d’un jeu de câbles d’acier et de poulies. L’accès au plancher mobile se fera par un escalier. Un égouttoir sera établi près d’un mur de long pan ».
Cette solide construction coûte 22 000 F dont le tiers est subventionné par le ministère de l’Agriculture. Le Conseil municipal vote un emprunt au Crédit Foncier de 14 700 F à 5 % sur 30 ans.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 64/10)
Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Près de l’église
Un espace a été pris sur le terre-plein de l’église, au bord de la rue principale pour ériger une stèle. Elle est surélevée sur un soubassement en granit gris poli. Seule la façade reçoit les inscriptions et les décors gravés. La dédicace suit les 2 côtés inclinés du haut de la stèle. Au-dessus des 27 noms et prénoms des soldats, une épée traverse un rameau de laurier. Sur le socle, le nom d’une victime de 1939-1945, IRSA Georges, est gravé.
Parmi ces 27 noms, figure Louis OGER, « fusillé pour l’exemple » le 5 novembre 1914. Le combat incessant d’Eric VIOT pour la reconnaissance et la réhabilitation de ces soldats a permis cette inscription sur celui de La Chapelle-Huon.
Le 14 novembre 1920, le conseil décide d’ouvrir une souscription pour élever un monument sur la place ou une plaque commémorative selon les fonds recueillis.
Le 24 avril 1921, vue la somme de 1 800 F recueillie, le conseil décide d’élever le monument sur la place publique. Le maire a déjà contacté M. Brosse, entrepreneur du village, pour avoir plan et devis. Le conseil approuve le devis de 2 036 F. Mais vu le caractère artistique et spécial des travaux, il confie l’exécution à la Maison Gandier-Rombaux à Aulnoye (Nord) et vote un crédit de 236 F pour compléter la souscription. M.Brosse rédige le devis et le plan sur des feuilles de cahier ! Le monument fera 2,60 m de hauteur totale. Le projet est aussitôt approuvé par la commission départementale.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 64/7)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans cette commune.
Guerre 1939-1945
Au carrefour de la rue principale avec la D303, route de Saint-Calais à Bessé-sur-Braye
Un large espace est réservé pour ce monument d’allure très sobre, peint en blanc, surélevé par deux emmarchements, où seule la façade porte les inscriptions. La dédicace est gravée en rouge dans la pierre sur le fût de la pyramide. Les noms et prénoms des trois victimes sont gravés et dorés sur une plaque en marbre blanc fixée sur le socle.