Lavoir
En 1908, la municipalité n’ayant aucun lavoir public, achète un terrain de 2 a 15 ca, cadastré A n° 150, pour 215 F, dans le Grand Pré du bourg,. Le devis et le plan sont vite adoptés par le Conseil municipal, les travaux semblant peu importants et pouvant être réalisés par les ouvriers de la commune : un bâti en maçonnerie ordinaire, avec des briques belges et une charpente en chêne et peuplier, couverte en ardoises. Alimenté par une source et situé dans un terrain marécageux, il a nécessité un drainage, la pose de tuyaux en poterie et d’un dallage en ciment. Mais, les «barres pour égouts du linge» avaient été omises ! Les travaux de 2 565 F dépassent de peu le devis initial. Puis, la cession gratuite de la ruelle (D n° 51-52) donne le droit de passage pour l’usage permanent du lavoir. La réception définitive date du 12 février 1911.
En 1925, les administrés se plaignent de la présence des bouilleurs de cru, au lavoir communal. Une autre parcelle est alors acquise pour l’installation de l’atelier de distillerie.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 170/7)
En 1990, le devis de restauration s’élevant à 134 000 F et le Conseil général ne venant en aide qu’à une hauteur de 30 %, le Conseil municipal est partagé sur le devenir de ce lavoir. Il est mis en vente à 50 000 F. N’ayant trouvé aucun acquéreur et continuant à se dégrader, il est finalement vendu en 1994, au riverain, pour 7 000 F.
Monument aux morts
Cimetière
Cette haute pyramide se dresse face à la porte d’entrée du cimetière. L’espace est délimité par un parterre fleuri à l’avant et quatre obus reliés par une chaîne autour du monument qui est surmonté d’une croix latine. Croix de guerre et feuilles de laurier sont sculptées en façade et les noms et prénoms de 34 soldats et 4 disparus sont gravés, par année, en lettres dorées, sur une plaque noire dont les formes épousent celles de la pierre. Trois autres plaques sont apposées sur les faces du monument avec des palmes et croix de Lorraine.
Le 24 août 1919, le maire soumet au conseil le projet de monument à la mémoire des soldats « Morts pour la France ». Après échanges d’avis, le conseil décide de placer le monument dans le cimetière afin de rappeler le souvenir des enfants de la commune morts pour la France et d’ouvrir une souscription entre tous les habitants de la commune. Un registre sera ouvert en mairie du 24 août au 24 septembre. À la séance du 15 septembre, le conseil vote un crédit de 2 500 F.
Le 13 octobre 1919, un conseiller faisant fonction de maire (maire décédé) informe le conseil du traité passé avec Jules Tansonnier, entrepreneur marbrier à La Suze. Il s’engage à exécuter un monument commémoratif avec les détails suivant : socle d’un seul morceau en granit de Normandie et le reste du monument en pierre blanche dure de Lavoux (sculpture). Le prix de 4 000 F comprend toutes les fournitures ainsi que la sculpture, la plaque en ardoise et les inscriptions gravées en lettres dorées, la pose du monument.Cette dépense sera couverte par le Crédit accordé par Monsieur le Préfet et par le produit de la souscription, diminué du montant des frais occasionnés par la fête de la Reconnaissance nationale du 5 octobre 1919. (Arch. dép. Sarthe 2 O 170/7)
Monument paroissial
Nef
DIEU PATRIE
A la glorieuse mémoire
des soldats de la paroisse
morts pour la France
Cette plaque est posée au-dessus d’un autel. Les noms et prénoms de 32 soldats et 5 disparus sont gravés en lettres dorées, par année avec la date exacte de leur décès. Une autre petite plaque blanche a été apposée à côté par les soldats revenus de cette guerre.