Lavoir
En 1930, la municipalité veut acheter un terrain de 7,40 a à l’Auneau, cadastré A n° 511, estimé 500 F, « où il y a un lavoir qui a de l’eau annuellement. Ce lavoir est de toute utilité pour un bon nombre d’habitants qui sont à proximité et qui y vont laver ou puiser de l’eau année entière ». Mais les finances ne suivent pas et elle est obligée d’avoir recours à un impôt extraordinaire en 1931. Ce terrain étant déclaré d’utilité publique par le préfet l’année suivante, il devient propriété communale le 4 mai 1933 chez le notaire de Sillé-le-Guillaume.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 147/7)
Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Cimetière
Ce monument est adossé au mur du cimetière et est constitué d’un ensemble de pierres constituant « un rocher » où une plaque a été intégrée. Les noms et prénoms de 10 soldats et 3 disparus y ont été gravés en lettres dorées, par année; au centre, les noms de 3 victimes de 1939-1945 et 1 en Indochine.
Le 19 juin 1920, le maire soumet au conseil le projet d’élever dans le cimetière communal, un rocher avec plaque commémorative en l’honneur des soldats morts au front. Le conseil considérant que c’est un devoir d’élever un monument et une marque de reconnaissance pour nos morts, vote 1 100 F pour couvrir les frais : 610 F pour la construction du rocher et 490 F pour l’achat d’une plaque commémorative.
D’après le devis de L. Pioger, entrepreneur de travaux en ciment et monuments funéraires, 42 rue de Villaines à Sillé-le-Guillaume, le rocher sera en pierres de roussard scellées au ciment. Une plaque en marbre sera posée et scellée, avec inscription gravée et dorée de 1,05 m sur 0,80 m. Il aura une hauteur totale de 2,80 m sur une base de 3 m.
Le conseil rappelant au préfet que la commune n’a que 403 habitants et peu de ressources, sollicite une subvention d’État. Dès le 15 octobre la commission spéciale réclame un dessin à l’échelle de 0 m 10 comportant plan par terre, élévation et coupe. Le croquis présenté est tout à fait insuffisant.
Dans un courrier du 5 mars 1921 à la préfecture, le maire redemande l’autorisation de prélever les fonds nécessaires au paiement de la facture de M. Pioger ; le monument ayant été élevé en février 1921. Il déplore aussi les exigences de la commission spéciale, inadaptées pour un monument en forme de rocher. Le préfet réitère sa demande d’un dossier complet.
Finalement, le 2 novembre 1921, la municipalité informe le préfet que, vu le don d’un généreux donateur et le produit d’une nouvelle quête près des habitants, la Commune a pu acquitter à l’entrepreneur la dette du monument aux morts pour la Patrie. Ils demandent à M. le Préfet l’autorisation de reporter le crédit voté de 1 100 F pour le dit monument, à la réfection d’un mur de clôture du cimetière dont la réparation leur paraît urgente.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 147/7)
Monument paroissial
Nef
Sur cette plaque de marbre blanc veiné de gris sont gravés, en lettres rouges, par année, les noms et prénoms de 10 soldats et 3 disparus avec la date complète de leur décès. Une petite plaque a été ajoutée sur le côté avec les noms de 3 victimes de la guerre 1939-1945.