Lavoir
Carrefour des rues du Four à chanvre et du Lavoir
Le 3 août 1888, l’agent-voyer établit un devis de 300 F de réparations pour le lavoir situé route d’Assé-le-Boisne. Une souscription de 130 F et une subvention de 100 F viennent aider au règlement de cette dépense. Dix ans plus tard, des réfections à la maçonnerie sont nécessaires et une couverture en tuiles est posée pour 400 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 332/7)
Ce lavoir a été restauré.
Monument aux morts
Près de l’église
Cette pyramide est érigée sur un double emmarchement posé sur une assise importante. Une haie taillée plantée en ovale, entoure le monument. Les noms et prénoms de 17 soldats sont gravés en lettres dorées, sur une plaque de marbre blanc, sous la dédicace. Une croix de guerre en bronze est fixée au-dessus de la plaque. Une seconde plaque pour les 3 victimes de la guerre 1939-1945 a été fixée sur le socle.
À la session ordinaire du conseil municipal du 19 mai 1924, le maire expose que Saint-Victeur est la seule des communes limitrophes, où un monument aux morts pour la France, ne soit pas édifié. La population souhaitant un monument commémoratif en mémoire des enfants de la commune décédés pendant la guerre, il démontre que les ressources communales permettent de faire face à la réalisation de ce projet sans recourir à une imposition extraordinaire. D’après le devis qui lui a été remis, la dépense serait de 3 813F. Le conseil vote un crédit de 5 000F pour l’érection de ce monument sur la place publique.
Début janvier 1925, le maire informe le conseil que M. Guillochon, les deux premiers conseillers et lui-même, étaient présents à la réception du monument mais il reconnait qu’il a omis de soumettre au préfet, avant de commencer les travaux, le marché de gré à gré passé avec M. Guillochon, entrepreneur à Fresnay-sur-Sarthe. Il faut donc solliciter son autorisation pour payer l’entrepreneur sans avoir eu son approbation. Le conseil constate ces faits mais à cette époque, Mme Davoust, ancienne institutrice et secrétaire de mairie, fût frappée d’une paralysie complète du côté droit, ce qui la mit dans l’impossibilité d’assurer le Service de la Mairie, […] que Mme Davoust ne pouvait même pas indiquer ce qu’étaient devenus les dossiers dont le marché de M. Guillochon ; que c’est seulement lorsque les travaux furent exécutés et sur le point de payer l’entrepreneur que le secrétaire intérimaire, trouva les pièces et s’aperçut que les formalités n’avaient pas été remplies. Vues les circonstances et vu que le monument satisfait la population toute entière, le conseil demande au préfet de les autoriser à payer l’entrepreneur. Le préfet approuve ce projet en mars 1925.
Dans le traité de gré à gré signé avec le maire en novembre 1924, M. Ferdinand Guillochon s’engage à ériger le monument aux morts sur la place publique de l’Église. Les dalles de soubassement et la colonne, en granit d’Alençon des carrières de Condé, reposeront sur une masse carrée de 2 mètres de côté sur une hauteur de 0,80m. Une plaquette de marbre blanc sera fournie et posée par l’entrepreneur au monument, sur laquelle seront gravés en lettres d’or, les noms et les prénoms des soldats morts, avec une croix de guerre en bronze qui devra être placée au-dessus des inscriptions. Le monument sera fourni sans aucune dépense imprévue pour la somme totale de 3 813F, payable dès l’achèvement des travaux.
En août 1925, le maire informe le conseil de la nécessité de construire un mur de clôture de la place publique dans la partie seulement où est élevé le monument aux morts de la guerre. Le 16 mars 1926, le maire demande au conseil de prendre connaissance du plan et du devis de 3 349,58F pour la construction de ce mur.
- M. Chanoine, entrepreneur de serrurerie et de constructions métalliques, 62 rue Voltaire au Mans, s’engage dans un traité de gré à gré de 1 160,30F à exécuter les travaux de serrurerie pour la grille d’entourage. Le prix comprend aussi la pose, le transport et une couche de peinture au minium de plomb.
- M.Lainé, entrepreneur de maçonnerie à Saint-Victeur, s’engage dans un traité de gré à gré de 2 278,28F, à exécuter les travaux de terrassement, maçonnerie et enduits en ciment.
Arch.dép. Sarthe 2 O 332/7
Monument aux morts
Cimetière
Les noms de 17 soldats sont gravés sur cette plaque noire qui est apposée sur le socle de la croix de cimetière. Sur la contremarche, une autre plaque pour les 3 victimes de la guerre 1939-1945: P. TOUCHARD, M. CRUEL, G. DUPONT
Monument paroissial
Nef
Dans un cadre sculpté ( chrisme, croix latine et croix de guerre, casque, rameau de chêne et d’olivier, fourragère) les noms et prénoms de 17 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque de marbre rose.