Lavoir du bourg
Rue du Lavoir
Le 14 août 1887, le Conseil municipal approuve le devis de 419,26 F, de construction d’un lavoir dont le bassin est déjà cadastré, au bourg, en 1833. Une souscription de 35 personnes d’une valeur de 105 F et un secours départemental de 64,26 F contribuent au financement de ce projet. Peut-être alors s’agit-il de le couvrir ? En 1908, «considérant qu’il importe au plus haut degré pour la salubrité publique que le niveau de l’eau du lavoir public ne soit pas au-dessus du repère du réservoir, au point de faire refluer les eaux sales», la municipalité veut empêcher les mottes de terre de se mettre dans le réservoir et décide de placer un grillage à l’entrée du déversoir.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 298/7)
Le bassin restant, avec les tréteaux, est régulièrement entretenu.
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Lavoir de Plisson
Rue des Capucines
Ce petit lavoir, couvert en tuiles, se découvre au bout d’un chemin, au milieu des jardins. Le sol est cimenté. Il est clos d’un côté par un mur en parpaings et de l’autre par un bardage en voliges.
L’eau du bassin sert maintenant à l’arrosage.
Lavoir de l’Aunay
En 1911, le Conseil municipal accepte le devis de 120 F pour établir un lavoir public, non couvert, sur la mare de l’Aunay.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 298/7) Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Place de l’église
Cette pyramide en béton peint s’élève sur un emplacement bien délimité. Les noms de 12 soldats sont gravés en lettres noires, par ordre alphabétique sur le fût, en façade; une croix de guerre est sculptée au-dessus. La dédicace se trouve sur la partie incurvée. Un nom – P. FONTAINE a été ajouté sous cette dernière, pour la guerre 1939-1945.
Le 19 novembre 1921, le maire soumet à nouveau une proposition pour l’érection d’un monument aux Morts de la guerre, car, depuis leur délibération du 20 juillet 1920, il a remarqué l’importance des monuments construits dans les autres communes, les emplacements occupés, la nature des matériaux…
Le 1er juillet 1922, le conseil municipal, au regard des circulaires, préfectorale du 20 mai 1920 et ministérielle du 12 juillet 1920, adopte le projet d’un monument commémoratif en hommage public aux morts de la guerre, présenté par M. Élie Roulleau, entrepreneur à Montmirail. La partie principale du monument sera exécutée suivant un type déterminé, fabriqué en série par M. Demattes, industriel spécialiste dans l’emploi du béton armé.
Le marché de gré à gré signé le 5 septembre 1922, s’élève à 3 970,88 F pour un monument en béton armé, imitation granit, sur la place publique. Il sera financé par les recettes d’une souscription en cours (au moins 1000 F) et 3 000 F prélevés sur les fonds libres en attendant la subvention de l’État, en atténuation des sacrifices consentis par la commune.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 298/7)
Monument paroissial
Nef
Dans un cadre en bois, les noms et prénoms de 12 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque de marbre blanc.