Lavoir de la Fontaine
Rue du lavoir
En 1850, le Conseil municipal acquiert la mitoyenneté du mur de clôture de la fontaine, de 12 m de long, pour le rehausser en vue d’établir une toiture sur les deux appentis en vis à vis. Ce projet est estimé 110,15 F. Dans les années 1880-1890, des réparations y sont régulièrement effectuées. Les planches à laver sont remplacées, des supports pour égoutter le linge installés, lors des travaux de 1903.
D’autres modifications sont intervenues puisqu’aujourd’hui, des margelles en grès bordent le bassin de 9 m sur 3 m. Le second, contigu, était destiné aux bestiaux et au lavage des fils et des toiles des tisserands. L’ensemble a été restauré durant les étés 1989/1990 avec la participation de la commune, du Conseil général, de l’association archéologique et des bénévoles du chantier de jeunes. Un panneau explicatif, à l’intérieur du lavoir, donne tous les détails de cette mise en valeur.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 226/7)
Lavoir de Longues Mézières
D111 au niveau du site archéologique
Aucun élément d’archives ne vient éclairer l’histoire de ce lavoir dont le bassin est toujours présent, au bord de la route de Gesnes-le-Gandelin…
Lavoir de Passe-Racine
En 1902, la municipalité vote le devis de 200 F pour l’aménagement d’un bassin : des travaux de terrassement et de maçonnerie, un empalement pour le barrage du ruisseau de Vilette, des madriers de lavage et un support à égoutter le linge. La couverture en tôles est réalisée quelques années plus tard, en 1925. Le financement de ce projet estimé, 1 499,95 F nécessite d’emprunter 1000 F à un particulier, à 1 %, sur un an. Ce lavoir n’existe plus.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 226/7)
Monument aux morts
Près de l’église
Sur un double emmarchement, cette pyramide en granit se dresse près de l’église, en bordure de la rue principale, sur un emplacement minéralisé et bien distinct, délimité par quatre obus. La dédicace est gravée en lettres noires sur le fût de la pyramide, d’une part et d’autre part, sur une plaque apposée sur le socle, les lettres étant alors dorées. Les 27 noms et prénoms des soldats ainsi que leur grade et régiment sont gravés en lettres dorées, par année, sur deux plaques fixées latéralement.
Une plaque de marbre blanc a été ajoutée en façade, pour la guerre 1939-1945, avec les noms de 3 victimes. La gravure du nom du marbrier « HUE Alençon » se trouve juste à l’angle. Onze plaques émaillées avec les noms de soldats, les photos s’étant effacées avec le temps, sont regroupées à l’avant du monument.
En novembre 1919, le conseil municipal décide d’ériger un monument en l’honneur des enfants d’Oisseau, morts pour la France et d’ouvrir une souscription pour les frais. Le 3 avril 1920, le devis et croquis de M. Hue, sculpteur marbrier à Alençon, s’élève à 9 500F pour une pyramide en granit, garnie de trois plaques de marbre et d’une grille. La souscription a permis de récolter 2 114F; les ressources de la commune étant de 5 537,81F, il manque donc 1 848,19F pour réaliser le projet. Le conseil demande alors, au Préfet de la Sarthe, une somme équivalente en subvention d’État. Le dossier est envoyé au ministère de l’Intérieur sans observation préfectorale. Mais le 8 juin 1920, la commission spéciale stipule que le monument est mal conçu pour l’emplacement choisi, il est fait pour être placé dans une partie centrale autour de laquelle on doit pouvoir circuler; changer la place ou changer la forme du monument. Finalement, la commission préfectorale est d’avis d’adopter le projet car il est possible de circuler autour, même si aucun plan d’ensemble n’est fourni. Le dossier est transmis au ministère de l’Intérieur le 30 juillet. Le sous-préfet de Mamers signale au maire que la subvention d’État accordée est proportionnelle au crédit voté par l’assemblée communale et au nombre de soldats tués par rapport à la population recensée en 1911 (article 81 de la loi de Finances du 31 juillet 1920) et qu’elle ne peut dépasser 26% du crédit communal; ce qui fait au plus 1 107F pour Oisseau. Le 13 janvier 1921, le maire réclame à la Préfecture l’approbation du projet afin d’effectuer le paiement du marbrier. La commune de Oisseau n’est pas la seule à s’impatienter, le sous-préfet presse le ministère de vouloir bien rendre le décret aussitôt que possible et ceci pour tous les projets municipaux transmis, pour satisfaire au vœu des populations. Il arrive enfin le 1er mars 1921. La municipalité peut alors solder le compte Monument aux morts.
( Arch. dép. Sarthe 2 O 226/7 et, à partir des articles parus dans le n°73-1 de la revue Archéo-le-Petit)
Monument paroissial
Nef
Sur cette plaque de marbre noir, les noms de 26 soldats sont gravés en lettres dorées sous la dédicace; celle-ci est surmontée d’une croix latine barrée d’une palme et d’une épée avec de chaque côté, une croix de guerre. Une plaque a été ajoutée avec les noms de 7 victimes pour la guerre 1939-1945.