Lavoir
Route de Vancé, à l’Aigrefoin.
En 1919, M CHEVEREAU donne à la commune deux parcelles A n°662 et 663 soit 150m² à l’Aigrefin. Au début de l’année 1921, M DOSSO , responsable au Grand-Lucé de la succursale d’une entreprise en ciment du Mans, s’engage à y construire un lavoir sur un devis de 2 069 F. Un bâtiment tout en bois couvert en ardoises est élevé au bord d’un bassin cimenté. Des cabinets d’aisances avec siège, mais couverts en tôle ondulée, apportent un peu de confort en ce lieu éloigné du bourg.
Et c’est bien cette distance qui tracasse le maire. En 1929, il s’adresse au préfet :
« Un seul puits à Montreuil qui est utilisé par 37 ménages ; ce puits est situé en bordure de route recouvert de planches. Il a 25m de profondeur. Pendant l’été, les cultivateurs sont obligés d’aller avec une tonne à une distance de 2 à 4 km. Le lavoir public se trouve à cette même distance. Or le puits unique du bourg a un débit considérable, il serait de grand intérêt d’y faire une installation comportant l’élévation de l’eau et l’édification d’un réservoir ; ceci sur une place publique qui se trouve près du puits et est suffisamment grande. Ces travaux sont importants ; y a-t-il des subventions ? »
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 211/7)
Monument aux morts
Croisement de la D66 et D13
La pyramide blanche est sur une assise avec un entourage constitué d’un muret et des piliers reliés par une chaîne. En façade, une palme et un casque sont sculptés. Les noms de 23 soldats dont 5 disparus sont gravés en lettres dorées, par année, sur deux plaques fixées latéralement; au-dessus de l’une, sur le fût, sous une croix de Lorraine, une plaque pour les 5 victimes de la guerre 1939-1945.
Le 29 août 1920, le conseil demande qu’un monument aux morts de la guerre soit élevé dans la commune. Il propose de le financer avec les 1 600F de la souscription publique et avec 800F de subvention communale. Il souhaiterait qu’une subvention de l’État, si elle a lieu, vienne en atténuation du sacrifice consenti par la commune.
Suite à cette demande, le préfet soumet le projet à l’examen de la commission spéciale instituée par le ministère de l’Intérieur le 10 mai 1920 : projet mauvais comme proportions. Les bornes d’attache des chaînes sont trop faibles. Se conformer aux indications crayonnées. Et le maire de répondre directement sur le courrier : où ? Prière de bien vouloir indiquer quelles sont les proportions à donner.
Dans un courrier du 30 octobre, le maire indique que les bornes d’attache seront supprimées et aimerait savoir si le plan est approuvé. Le 16 novembre, la commission demande que le projet soit refait avec de nouvelles proportions et confié à un homme de l’art.
Le 1er février 1921, le projet est accepté ! avec demande du nombre de morts et l’acte de cession gratuite du terrain. En mars 1921, M. Bernard Dosso, entrepreneur de travaux en ciment au Grand-Lucé, s’engage à exécuter la construction du monument au prix forfaitaire de 2 400F.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 211/7)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans la commune.
Guerre 1870-1871
Cimetière
C’est une tombe conforme à la loi du 3 avril 1873 qui marque les combats de la guerre 1870 dans cette commune.
2 soldats français reposent dans une tombe de 2 mètres. Entourage en fer de 6 mètres.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)