Lavoir du bourg
Au Pibeau, D249 vers Conflans-sur-Anille
En 1914, suite aux nombreuses plaintes reçues par le Conseil municipal à propos de l’eau putride du lavoir, les élus s’orientent vers un échange de terrain : la petite parcelle C n° 575p avec un lavoir contre la parcelle C n° 752p de quatre ares, plantée de peupliers, en face de la gare, au bord du Pibeau, à proximité de l’abreuvoir. L’acte de vente est signé en mars 1915. (sur le plan, le lavoir est clos et l’accès se fait par une porte latérale et une porte à l’arrière). L’ancien lavoir est enlevé et transporté sur le nouveau terrain.
Les travaux commencés en 1914 sur un devis de 295 F ne peuvent reprendre qu’en 1919 ; le charpentier ne dispose alors que d’un mois pour les terminer.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 205/7)
Dans les années 2000, ce lavoir couvert en tôles avec son bardage en bois était en mauvais état. La municipalité a fourni les matériaux et une équipe de bénévoles l’a restauré et couvert en ardoises.
Monument aux morts
Près de l’église
La pyramide dont le fût est orné d’une croix de guerre et d’une palme sculptées dans la pierre, est posée sur trois marches. La dédicace est inscrite sur le socle. Les noms et prénoms de 57 soldats sont gravés dans la pierre, par année, sur les deux faces latérales.
Les noms de 4 victimes de la guerre 1939-1945 ont été gravés en façade sous la palme: LECOSSIER Georges, PAINEAU Armand, SURGET Florent, ROUSSEAU Robert.
Le 31 mai 1921, le conseil municipal désirant perpétuer la mémoire glorieuse des militaires qui sont Morts pour la Patrie au cours de la dernière guerre, décide qu’un monument commémoratif ayant la forme d’une pyramide sera édifié sur le milieu de la place de Montaillé. Il vote un crédit de 3 000 F qui s’ajoute aux 2 000 F de la souscription publique.
Fin mai 1921, M. Chevreau, sculpteur et marbrier au Mans, 21 bis avenue de Pontlieue adresse au maire, son devis d’un montant de 5 000 F pour :
- un monument en forme de pyramide en pierre de Lavoux, pierre non gélive, avec une croix de guerre et une palme à la partie haute de la pyramide, gravure sur la pierre de chaque côté, des 56 noms des morts et sur la base le nom de la commune en lettres peintes au ripolin vermillon.
- bordure en pierre de Chauvigny, pierre non-gélive avec, dans les angles, 4 bornes surmontées d’une boule et reliées par une barre de fer ronde peinte.
- maçonnerie en moellons pour la pose.
- les moellons et le sable de maçonnerie sont fournis par la commune.
Le 16 août, la commission spéciale accepte le projet.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 205/7)
Le journal Ouest-Eclair du 11 octobre 1921 relate l’inauguration du monument commémoratif à la mémoire des 52 habitants morts pour la France pendant la Grande Guerre. M. Vaudecranne, adjoint au maire, le sous-préfet, M. Le docteur Gigon, conseiller général, M. Henry grand mutilé de guerre, ont prononcé des discours. Les enfants des écoles ont chanté des hymnes patriotiques, la musique municipale de Saint-Calais a joué la Marseillaise. L’après-midi, la musique de Saint-Calais a donné des concerts dans les rues fort bien décorées. Le soir a eu lieu un grand banquet. Au dessert, M. Vaudecranne, le sous-préfet et le Dr Gigon ont pris la parole. (Gallica)
Le monument n’a plus son entourage et a changé de place.