Lavoir
Rue de Liberte, près de l’école maternelle
En 1881, la municipalité décide de couvrir le lavoir public, à la fontaine de Liberte. Mais elle va avoir des difficultés à financer les 703 F du devis. Une première souscription de 232 F puis une deuxième de 157 F, un secours départemental de 150 F et la vente des boues de ce lavoir vont permettre cette réalisation. Mais en 1902, une imposition extraordinaire va être nécessaire pour faire face aux 200 F des réparations.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 143/7)
Le bassin dallé est alimenté par les sources de la Vilette et par les eaux de pluie du toit en impluvium, couvert en tuiles. La toiture a été refaite en 2014 et les barres d’égouttage restaurées. Les élèves de l’école primaire ont investi le lieu, leurs poèmes présentés avec soin marquent leur intérêt et celui de leurs enseignants pour ce patrimoine local.
Lavoir du hameau de la Roche
D56 puis D124, en direction de Oisseau-le-Petit, prendre à gauche vers le hameau
Le hameau traversé, juste après le numéro 40, n’hésitez pas à pousser la barrière.
En 1956, la municipalité est autorisée à acheter une parcelle de terrain de 255 m² d’une valeur de 1 000 F pour la construction d’un lavoir public qui desservira les hameaux des alentours, regroupant 68 habitants.
(Archives municipales 1 M 3)
Les riverains connaissent bien ce lavoir couvert en tuiles, entouré de bardage. Encore bien équipé de sa barre d’égouttage et de deux cases (la mère et la fille !), il ne lui manque que l’eau dans le bassin en bon état!
Monument aux morts
Place de l’église
Le poilu médaillé, au repos, se tient sur un piédestal au milieu du village. L’entourage d’origine du monument est toujours présent avec ses obus. Le piédestal est sculpté sur toutes ses faces: la dédicace en façade et les noms de 29 soldats gravés dans la pierre sur les trois autres faces, par année.
Deux plaques ont été ajoutées, l’une pour la guerre 1939-1945 et l’autre pour: Marcel Mélinant Indochine 1947.
À la séance du 8 février 1923, le maire répond au désir du conseil municipal et de la population d’ériger un monument à la mémoire des héroïques enfants de Gesnes-le-Gandelin morts pour la France. Le conseil décide de l’édifier le plus vite possible sur la place publique, près de l’église. Une souscription sera ouverte et complétée par un crédit municipal.
Le 9 février 1924, le maire informe que le projet de monument a été confié à M. Le Feuvre, sculpteur au Mans, pour un devis de 11 500 F. La souscription a produit 8 000 F et 3000 F ont été budgété. Puis, un deuxième projet est proposé par le sculpteur pour un surcoût de 600 F. Le conseil le trouvant plus joli est unanime pour reconnaitre que les morts de la guerre doivent être célébrés dignement et qu’une fois érigé sur la place publique on ne pourra plus le modifier.
Le 15 février 1924, Pierre Le Feuvre, s’engage à exécuter un monument sur un socle surmonté d’un soldat de 1,80 m de haut, en pierre de Lavoux. Une grille en fer forgé sera placée sur une bordure en ciment. Le tout pour 12 100 F.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 143/7)
Monument paroissial
Nef
1914-1918
A la mémoire des enfants de Gesnes-le-Gandelin
morts pour la France
Guerre 1870-1871
Archives
Concession de 2 mètres pour la sépulture d’un soldat français. Entourage en fer de 6 mètres.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Pas de trace de cette tombe.