Lavoir
Route de Laval (D357)
Quand le préfet autorise la construction du lavoir, en 1858, c’est surtout pour que la commune dispose d’un réservoir d’eau en cas d’incendies.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 96/7)
Nous n’avons pas d’autres éléments sur son histoire. Récemment, ce lavoir a été restauré, remis en eau et entouré de barrières pour la sécurité.
Monument aux morts
Carrefour route du Grand Clos et allée du Petit Clos
Le monument en pierre, surmonté d’une croix de guerre sculptée, est installé dans un terrain clos par des murets et un portail, à la sortie du vieux bourg, en direction de LAVAL (partie élevée du village). Les noms et prénoms de 41 soldats sont gravés et peints en blanc, sur des plaques noires fixées sur la pyramide. Ils sont classés par année. A l’avant, sur le socle, une sculpture représente un casque entre fourragères et rameaux d’olivier et de chêne; au-dessus la date est sculptée en relief. Une plaque a été ajoutée latéralement, sur le socle, pour les 7 victimes de la guerre 1939-1945.
Le 13 mai 1920, la municipalité approuve le projet de M. Gaullier, sculpteur-entrepreneur, rue de Flore Le Mans, et soumet le dossier à la préfecture. Le monument sera financé par la souscription de 3 000F et un crédit municipal équivalent. Comme le Bureau de bienfaisance accepte de renoncer à la part pour les pauvres, il sera érigé dans le cimetière.
Mais la commission préfectorale refuse cet emplacement juste devant le calvaire ! La municipalité en recherche un autre…Jusqu’à ce qu’un généreux donateur offre un bout de son jardin ! Sur le plan, il se situe au croisement de la Route nationale 157 Blois à Laval et de l’ancienne route nationale. Ce projet est approuvé par la commission.
Le journal local relate la cérémonie d’inauguration du 2 octobre 1921 , du monument commémoratif des habitants morts pour la France pendant la Grande guerre, belle œuvre dont il faut féliciter M. Gaullier sculpteur au Mans. Le bourg était remarquablement pavoisé. Après l’absoute, […] des fleurs furent déposées sur les tombes des poilus. […]À l’entrée du bourg, il fut procédé à l’inauguration du monument couvert de fleurs, de palmes et de couronnes. Les deux députés prononcèrent de remarquables discours patriotiques. Un banquet réunit 300 personnes.
( O.E. du 6 /10/ 1921 p. 4 )
Courant 1924, la municipalité veut entourer le monument. Le maire présente les trois devis des entrepreneurs concernés :
- Henri Fourmont, serrurier à Conlie : une grille en fer forgé, d’une hauteur d’un mètre : 2 860F
- Georges Beaufils, maçon à Coulans : murs en moellons : 1 175F
- Baufreton, entrepreneur au Mans : couverture du mur en granilith et les noms gravés en doré à l’or naturel sur trois plaques d’ardoise: 1 274F
Il faut à nouveau trouver une source de crédits pour financer les 5 309F. Le budget ne permettant que 269F, le 30 novembre 1924, le maire demande au préfet d’utiliser d’autres fonds pour compléter.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 96/7)
Monument paroissial
Transepts
Dans le transept gauche, près de la chaire, un monument de couleurs vives et très ouvragé encadre une plaque de marbre blanc où sont gravés par année, sur deux colonnes, en lettres rouges, les noms et prénoms de 39 soldats.
Le Chemin de croix et le Monument commémoratif
Le dimanche 18 juillet 1920 est une date qui désormais sera célèbre dans les annales de la paroisse de Coulans. Ce jour-là en effet a eu lieu une double et bien touchante cérémonie : la bénédiction solennelle du Monument des soldats et l’érection canonique du Chemin de croix.
Un nombreux clergé entourait les 2 prêtres éminents.
M.L’archiprêtre de Mamers accepta de bénir le monument et la plaque commémorative où sont gravés à jamais les noms des enfants de la paroisse tombés au champ d’honneur. Les fleurs et les drapeaux placés au pied du cénotaphe redisaient à tous quels sentiments animaient nos cœurs à l’égard de ces glorieuses victimes.[cérémonie] Le Chemin de croix sera fait tous les derniers dimanches du mois à l’intention des soldats défunts de la paroisse et chaque mois une messe sera célébrée spécialement pour ceux dont l’anniversaire de la mort et la fête se trouveront dans le mois.
archives diocésaines bulletin paroissial du 18 juillet 1920
Dans le transept droit, entre 2 stations du Chemin de Croix, une plaque en marbre blanc, très sobre est gravée en doré sous la croix latine sculptée.
Les noms sont maintenant peu lisibles:
- Louis JOUVE Vinh (Annam) 21 septembre 1936
- Casimir PROVOST Périgueux 1er mars 1942
- Adolphe PETIOT prisonnier en Allemagne 15 avril 1943
- Bernard COUTELLE Coulans 8 août 1944
- Emile BAZEILLE Coulans 8 août 1944
- Christian VEYRRIER Coulans 8 août 1944
- Paul PATRY Angers 6 décembre 1944
- Louis DUTERTRE Chaufour Notre Dame 13 mai 1945
- René CHOPLIN Courcelles-Chaussy (Moselle) 17 juillet 1945
La plaque se termine par une formule latine IN PARADISUM DEDUCANT TE ANGELI que l’on peut traduire par:
QUE LES ANGES LES CONDUISENT AU PARADIS
Dans les explications de la note complémentaire, il est indiqué que : Ce vitrail renferme les portraits fidèles de personnages présents aux cérémonies de 1908 et 1929 […] agenouillé devant Monseigneur Mélisson se tient le fils Pioger qui devait être tué sur le front à l’âge de vingt ans lors de la Grande Guerre 1914-1918…