Ardenay-sur-Mérize

Lavoir

Rue du Lavoir (sur la D52)

Ce lavoir a été restauré au début des années 1990. Sa toiture à deux pans couverte de tuiles, repose sur deux rangées de cinq poteaux. Le système de vannes permettant de retenir l’eau de la Mérize est toujours visible. Le bardage est agrémenté aujourd’hui de jardinières en briques au sol. Auparavant, il était entièrement fermé sur l’arrière et les pignons.

Monument aux morts place publique

Angle rue de la Mérize et rue du Pont de Pierre

Un espace délimité sur trois côtés entoure une pyramide entièrement peinte en blanc ; les inscriptions sont gravées en doré sur des  plaques en marbre noir  en façade ainsi que les noms des 12 soldats de 1914-1918 et des deux soldats de 1939-1945. Une branche de laurier en bronze est apposée en haut de la pyramide.

Monument paroissial

Il n’y a pas de monument paroissial pour la guerre 1914-1918 dans cette commune.

Monument guerre 1870-1871

à la Butte, Route du Mans à Saint-Calais D357

« Des soldats français tombés pour la défense de la religion et de la patrie
au combat d’Ardenay le 9 janvier 1871
Priez Dieu pour eux
«  

Ce monument constitué d’une croix en trois parties en granit sur un socle en moellons fut érigé sur le lieu des combats et payé par Madame de Beauregard du château d’Ardenay. L’abbé Jean-Gilles Brosset, curé d’Ardenay en 1871, arrêté et emmené jusqu’à Etampes par les Prussiens, raconte dans ses « Souvenirs de l’invasion prussienne de janvier 1871 »(La Province du Maine n°103 édition présentée et annotée par Benoît Hubert) toutes ses péripéties. Le chapitre 38 est consacré au monument d’Ardenay, 6 ans après les évènements.

Les dépouilles des soldats sont au cimetière de la commune. Quelques précisions sur le site de l’Armée de la Loire.

Tombes française et allemande
Indication pour les soldats allemands

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Plaques commémoratives guerre 1870-1871

Église

A l’initiative du Souvenir Français, cinq plaques commémoratives de ces terribles combats de janvier 1871 à Ardenay furent apposées dans l’église. Toutes les cinq intitulées HONNEUR    PATRIE  et sur trois A nous le souvenir, A eux l’immortalité.

plaque 1
plaque 4
plaque 2
plaque 5
plaque 3

Plaque 1: Pierre-Casimir Marie DE SAINTE-COLOMBE, officier, né à Châlons, tué à Ardenay le 9 janvier 1871

Frédéric MITRON, zouave pontifical, né à Chatellerault, mort le 20 janvier 1871, des blessures reçues à Ardenay

Théodore BOHRINGER, douanier

Commandant CORCELET, du 51e de marche, blessé mortellement au combat d’Ardenay le 9 janvier 1871

Plaque 2: UN SOLDAT, 55e de marche, matricule 6247

UN SOLDAT, 9e bataillon, chasseurs à pied, matricule 4133

UN SOLDAT, sans aucune indication

LELOUP Louis, du Mans, décédé le 10 janvier 1871

FILLETTE François,né à Ardenay, 4e infanterie de marine, décédé à l’hôpital de Versailles le 23 mai 1871

PAPIN René, né à Ardenay, 4e infanterie, 3e batterie, décédé de ses blessures à Paris le 8 octobre 1871

Plaque 3: Liste des soldats français morts au combat d’Ardenay le 9 janvier 1871

LANUSSE Jean, 58e de ligne, né à Sarrance (Basses-Pyrénées)

MOLEREAU Désiré, 95e de ligne, né à Fontaine-la-Gaillarde (Yonne)

GARRIGUES Joseph, réserve de l’Aveyron, né à Salvetat (Aveyron)

ROSSE François, 48e de marche, né à Champigneules (Yonne)

FRUGIER Georges, 35e de ligne, né à Limoges

Plaque 4: LETELLIER Henri-David, 19e de ligne, né à La Fontaine-le-Mallet ( Seine Inférieure)

LEMAUR Louis-Joseph, 95e de ligne, né à Beauguichet (Seine et Marne)

BRETON Léon-Auguste-Jules, 25e de ligne, né à Dreux (Eure-et-Loire)

UN SOLDAT du 26e de ligne, numéro matricule 7415

SEPT SOLDATS du 48e de marche (2984,7904,8174,3806,5546,7177,6465)

UN SOLDAT du 19e de ligne, matricule 2096

TROIS SOLDATS, 51e de marche, (matricule 9919 et 5753 et un sans indication)

plaque 5: Mr l’abbé Jean-Gilles BROSSET, né à Chemiré-en-Charnie  le 1er sept. 1827, curé d’Ardenay pendant la guerre 1870-71, fait prisonnier le 10 janvier 1871,         emmené en captivité jusqu’à Etampes, décédé à Mareil-en-Champagne le 3 février 1911 à l’âge de 84 ans.

Jersan LOPEZ, soldat au 48e de marche

Eugène MAURY, soldat au 48e de marche

Emile-François GOUGE, soldat au 48e de marche

Pierre FORET, soldat au 48e de marche

Jean PHILIPEAUD, soldat au 51e de marche

Tous tués à Ardenay le 9 janvier 1871

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