Sablé-sur-Sarthe

Lavoir

Sur l’Erve

Un lavoir public était situé au confluent de l’Erve et de la Sarthe. En 1846, la mairie décide d’aliéner ce terrain devenu inutile depuis la construction du pont sur l’Erve.

Lavoir

Rue Saint-Nicolas

(Arch.dép.Sarthe, 2 O 266/12 et 1 FP 521)

Seul demeure celui de rue Saint-Nicolas, au carrefour avec la route de Précigné. Quatre colonnes aux angles et non six soutiennent la charpente et des tirants remplacent celles du milieu. Il est fermé à clé.

Bateaux-lavoirs

carte postale

Un autre maître charpentier, M. Jean Baptiste POTEL, amarre un bateau de 20 m dans lequel il périra en 1927 lors d’une crue.

(Arch. dép. Sarthe, 3 S 110)

Accident du 31 janvier 1927

(d’après le rapport de police, Arch. Dép. Sarthe 3 S 110)

En août 1944, quand les Allemands quittent Sablé, ils font sauter le pont et couler l’un des derniers bateaux-lavoirs.

Monument aux morts

Place devant l’église

Un soldat au repos, dans une attitude martiale, sur un piédestal large où figurent sur trois faces les noms des 170 soldats morts pendant la Première Guerre mondiale, par année de combat, veille sur la ville. Les noms sont gravés dans la pierre calcaire. Sur le soubassement, deux plaques ont été ajoutées en 1947 pour la Guerre 1939-1945: 16 militaires, un disparu, 4 F.F.I, 14 fusillés, 4 déportés, S.T.O, 3 civils ainsi qu’une petite plaque pour un nom supplémentaire Déportés S.T.O (Rouyer Charles) puis en 1963, une plaque pour 4 victimes en Indochine et une pour 4 victimes en Algérie.

Des éléments historiques sont gravés dans la pierre. En 1968, le monument a été déplacé de la place du champ de foire à sa place actuelle, devant l’église. En 1998, une flamme du Souvenir Français taillée dans du granit et financée par la commune, a été posée à l’arrière du monument.

(article Ouest-France du 11 novembre 2021)

(différents articles du journal Ouest-Eclair)

Monument paroissial

De chaque côté de la porte d’entrée principale

Ces deux plaques de marbre noir veiné de blanc rendent hommage à 160 soldats dont les noms et prénoms sont gravés en lettres dorées par ordre alphabétique, sur quatre colonnes.

  • Louis ABLINE, Auguste ALLARD, Eugène ANDRE, Ernest ANJUBAULT, Pierre ARNAUD, Francis AUFRAY, Auguste BEAUVILLAIN, Gaston BODINIER, Louis BOSSIERE, Gabriel BOUCHER, François BOUCHERON, Marcel BOUDET, Auguste BOUGRAS, Gustave BOUJU, Hyacinthe BOUJU, Paul BOUJU, Félix BOUCHER, Louis BOUVET, Pierre BREHIN, François BRETON, Henri BRILLET, Camille BRUNAU, Fernand BUIN, Louis BUTTIER, Alphonse CACOU, Auguste CAILLERET, Marcel CHADAIGNE, Louis CHAIGNON, Raoul CHAILLOUX, Louis CHARBONNEAU, Constant CHARLOT, Arsène CHAUVIN, René CHAUVIN, Paul CHEVREUIL, Pierre CHOPIN, Emile CHOTARD, Maurice CHOYER, Alexandre COHIN, Pierre CROYERE, Auguste CULLERIER
  • Marcel DARTEIL, René DARTEIL, Georges DAVOUDET, Aimable DAVY, Remy DELHUMEAU, Isidore DELOUCHE, Pierre DENOU, Georges DOLBEAU, Albert DONNET, Ernest DONNET, Alphonse DUBOIS, Edouard DUBOIS, Fernand DUBOIS, Robert DUFOSSE, Robert DUPIN, André DUVAL, Marcel DUVAL, André ETRILLARD, Pierre FANEL, Edouard FEZAIS, Edouard FOLLIOT, Marcel FRAGU, Lucien FRESNEAU, Jean-Baptiste FREULON, Albert GARNIER, Antoine GARNIER, Louis GARNIER, René GASNIER, Jean-Baptiste GAUDION, Auguste GERBOUIN, Auguste GIRARD, Auguste GUERIN, Eugène GUERIN, Armand GUIARD, Jean GUILBAUD, Auguste GUILLEUX, Henri GUILLOIS, Pierre GUYERY, Auguste HAVARD, Henri HAYER
  • Jules HEREL, Georges HILAIRE, René HUBERT, Eugène HUET, Louis JAMELIN, Louis JEGOU, Paul JEGOU,Alfred JOUBAIRE, Jean-Marie JOUBAIRE, Léon JOUETTE, Jean JOURNIAC, Stanislas LAIGRE, Auguste LANDEAU, Edouard LANDRY, Félix LASSEUX, Etienne LAUNAY, Auguste LAVOUE, Victor LECLAIR, Victor LECONTE, Victor LECONTE, Daniel LEFEUVRE, Lucien LEFEUVRE, François LEGENDRE, Henri LENOIR, Alfred LEPINE, Auguste LEPINE, Théodore LERAY, Auguste LIGNE, Alfred LOGERAY, Arsène LOTTIN, Louis LULLE, Justin MALLET, Louis MARÇAIS, René MARCHAND, Fernand MARGERIE, Auguste MARTIN, Julien MAURICE, Martial MONIER, Eugène MONTAUFRAIX
  • Julien MORTEVEILLE, Georges MORTIER, Georges NAVEAU, Eugène NOURRY, Louis PAUVERT, Léon PELTIER, Henri POIRIER, Eugène PORTIER, Almire POUPIN, Adolphe PRINCE, Dominique PRUD’HOMME, Georges PRYET, Cyprien RABEAU, Maurice RANNOU, Jean-Baptiste RASSINEUX, Joseph RENAULT, Roger RENOULT, Albert RICHARD, Louis RITOIT, Auguste RIVIER, Jean-Baptiste RIVIER, Pierre ROBIN, Ernest ROCQUENTIN, Paul ROGER, Prosper ROINE, Gustave ROMAGNE, Pierre ROMAGNE, Maurice ROUILLARD, Joseph ROUSSEAU, Jean ROUSSET, Ernest ROYER, Auguste TONNELIER, Ernest TOUCHON, Robert TRELAUNAY, louis TROTTIN, François TROUILLEAU, Léon TROUVE, Vitae VANNIER, Robert VERRIER, Louis YSCAR

Guerre 1870-1871

Cimetière

Les noms sont gravés en vert dans le marbre rose provenant de l’atelier Landeau et Cie, de cette colonne. Sur un piédestal  très ouvragé, se retrouvent les deux inscriptions.

59e section des Vétérans des armées de Terre et de Mer 

Monument élevé par souscription 27 mai 1900

Pour la guerre 1870-71, 46 soldats dans l‘armée active, 43 mobiles et 40 mobilisés ont péri dans ce conflit (cf conférence Stéphane Tison). Une même disposition sur les trois faces: une colonne qui se divise en deux dans la partie plus large.

armée active
mobiles
mobilisés

Dix-sept noms pour les victimes des colonies sans précision des lieux ou des dates.

dans les colonies
emblème de la ville
couronne et médaille

Allocution prononcée le 27 mai 1900 à l’inauguration du monument élevé par souscriptions aux soldats du canton de Sablé-sur-Sarthe.

( « Discours et allocutions militaires », par l’Abbé Léon Morancé (1849-1924); aumônier du Prytanée militaire, tome2 p 73à 86)

Dans ce cimetière, les restes d’une tombe sans l’entourage traditionnel (loi du 4 avril 1873) pour deux soldats allemands morts durant ce conflit.

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Guerre 1939-1945

Cimetière

Ces mots sont sculptés en relief au sommet de cette colonne en mémoire de 12 victimes de la barbarie nazie.

Le monument a été inauguré le 13 juin 1948 et offert par les anciens déportés de la résistance et leurs amis. Les noms des victimes sont gravés à la base de la colonne et à l’arrière.

Le dernier résistant déporté s’est éteint à 96 ans, titrait l’article de Ouest-France du 7 février 2023.

Guerre 1939-1945

Plaques de rues

Ces 6 plaques de rue sont conçues sur le même modèle avec la croix de Lorraine dans le V de la victoire, A la mémoire de – le nom de la  victime avec ses années de naissance et de décès MORT POUR LA FRANCE DANS LES BAGNES NAZIS.

Raphaël Elizé

Alors que la place portait le nom de Place de la Mairie, la seconde guerre mondiale éclata. En 1941, le conseil municipal adopta à l’unanimité le projet de nommer la place « place du Maréchal Pétain », dernier Maréchal survivant de la première guerre mondiale qui bénéficiait alors d’un immense prestige.

À la libération, le Maréchal est condamné à mort par la Haute Cour en août 1945, puis à la détention perpétuelle par le Général De Gaulle pour avoir laissé déporter sans protester des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.

Dès sa première séance du 9 août 1944, la délégation municipale mise en place par le Capitaine Christian d’Hervé, investi par le général Koenig, étudie la proposition de Monsieur Pilard de débaptiser la place. Le Président Fernand Lemaire suggère d’attendre la ratification du mandat des conseillers pour prendre la décision. Elle fut prise le 14 août. Plusieurs propositions autres que celles du retour à l’ancien nom furent faites : « place de la Liberté », « place du Général De Gaulle ». Après discussion, la délégation décida de redonner le nom de « place de la Mairie » à la place du Maréchal Pétain. La proposition de Monsieur Pilard de donner la dénomination « place de la Liberté » n’avait recueilli que 4 voix. Les soldats français n’ont pas attendu la décision du conseil pour arracher la plaque au nom du maréchal.

Lors de la séance du 20 août 1945, Georges Mention, maire, a demandé de réfléchir à la manière de rendre honneur aux déportés et aux résistants. C’est lors de la séance du 16 octobre 1945, que le conseil municipal décida à l’unanimité de renommer la place centrale « place Raphaël Elizé », « en signe de reconnaissance des services rendus à la ville de Sablé par Raphaël Elizé, maire déporté, mort pour la France au camp de Buchenwald ».

site de la mairie de Sablé
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