Yvré-l’Évêque

Lavoir jardin de « Madame Anne »

Rue de Parence

Il est situé au fond du jardin qui appartenait à Louise et Placide ANNE de 1930 à 1960. Cette propriété a été acquise par la municipalité puis le lavoir a été restauré en 1997 et le jardin réhabilité en août 2009 par des chantiers de bénévoles « Etudes et Chantiers ». (Panneau communal)

Lavoir du pont neuf

plan 1898         Arch.dép.Sarthe 2 O 396/1

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 396/1)

Un lavoir a-t-il vraiment été construit sur cette parcelle ? un arrangement a-t-il été conclu avec le propriétaire du bateau-lavoir? Est-il devenu communal ?

Bateau-lavoir

Monument aux morts

Cimetière

Cette imposante pyramide en granit est située face à la grille d’entrée du cimetière. En façade, elle est ornée d’une croix de guerre sur le socle et d’une croix latine au sommet du fût. Les noms et prénoms de 106 soldats sont gravés en lettres noires, par année, sur les trois autres faces. Deux plaques de marbre ont été apposées sur le socle pour les victimes de 1939-1945, d’Indochine et Algérie. Le nom du sculpteur est gravé dans la pierre, à la base du monument.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 396/8)

Dans ce carré militaire, trois tombes individuelles et deux mémorielles: « A la mémoire des enfants d’Yvré l’Évêque disparus au cours des combats » et « Aux combattants de toutes les guerres et de tous les conflits »; au sol, une plaque « Claude BRISSEAU prisonnier et disparu en 1956 durant la guerre d’Algérie »; au centre, une stèle accompagnée d’un poème pour un aviateur canadien V. K. MOODY tombé le 12 juin 1944.

Monument paroissial

Transept de l’église

Ces deux plaques de pierre sont apposée de chaque côté de la plaque en mémoire du capitaine Lallemand (guerre 1870-1871). Les noms et prénoms de 98 soldats y sont gravés en lettres rouges, par année. Une plaque a été ajoutée au-dessous, pour 3 victimes en Afrique du Nord.

Guerre 1870-1871

Plateau d’Auvours

Cette imposante pyramide en granit, terminée par une croix, s’élève au sommet de la butte d’Auvours. La base représente quatre sarcophages. Dans les fondations se trouve une crypte où sont inhumés les soldats morts lors de cette bataille du 11 janvier (inhumés à différents endroits de la commune auparavant); à la face postérieure, la tombe du général Gougeard qui a souhaité être inhumé avec ses soldats. Un poème de Daniel ETOC rend hommage à ces combattants (2005)

Ce monument a été érigé avec des souscriptions particulières. Les travaux furent exécutés par M. Omnès tailleur de granit (Finistère) et M. Pichard fils entrepreneur au Mans, d’après les plans de M. Maréchal, architecte du Mans.(voir site armée de la loire 1870)

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Après la cérémonie, une délégation de mobilisés de la Loire Inférieure conduite par M. Gouzé capitaine, a déposé sur le monument une couronne en bronze, composée d’une branche de cyprès et une branche de chêne enlacées.

(journal « Le rappel » du 19 avril 1874)

A Champagné, un monument en mémoire des mobilisés de la Loire Inférieure a été érigé au cimetière.

La revue des annales catholiques du 25 avril 1874 rappelle les combats qui eurent lieu sur le plateau d’Auvours, fin 1870 et commencement de 1871. Le 11 janvier, les Volontaires de l’Ouest firent des prodiges de valeur qui préservèrent l’armée d’un épouvantable désastre. On résolut d’élever à la mémoire des héros tombés, un monument sur le lieu même. L’initiative appartient à Mgr Fillion, évêque du Mans qui, de concert avec l’évêque de Saint-Brieuc, le baron de la Borde, maire d’Yvré et grâce aux offrandes reçues par eux, ont fait élever à Auvours, ce monument sur le terrain offert par M. d’Andigné de Resteau, maire de Maigné et conseiller général.[description du monument] Le monument a été solennellement béni le 14 avril, en présence d’une foule immense et des autorités religieuses, civiles et militaires du Mans et du département de la Sarthe. Mgr David, en l’absence de Mgr Fillion souffrant,bénit le monument. [discours du maire d’Yvré sur le patriotisme et du général Gougeard remerciant les vaillants héros] Après la foule s’écoula lentement au milieu des taillis, des sapins et des vignes, marchant avec un pieux recueillement. Le monument d’Auvours restera comme le témoignage de la valeur française et, surtout, des zouaves pontificaux, de ces Volontaires de l’Ouest qui portaient le Sacré-Coeur sur leur poitrine, et qui puisaient dans leur foi, un redoublement de courage et de patriotisme.

(article signé J. Chantrel)

Guerre 1870-1871

Rue de la Garenne
Une plaque de marbre est insérée dans cette construction maçonnée au pied de la Croix.

Guerre 1870-1871

Eglise

 L’actuelle église a été reconstruite en 1879. Pour la compléter, l’abbé Duval, curé d’Yvré-l’Evêque, décide d’y ajouter une chapelle, grâce à la générosité  des zouaves et de leurs amis. La chapelle est construite à l’emplacement de l’ancienne sacristie criblée de balles et d’obus le 11 janvier 1871. C’est dans la nuit qui précéda le combat que vinrent se confesser les Volontaires de l’Ouest du premier bataillon. Les travaux dirigés par l’architecte Pascal Vérité débutèrent en 1914.

Trois vitraux, réalisés par Albert Echivard en 1914, présentent les principaux combattants (les capitaines de Bellevue, Belon et Dubourg, le sergent Vaubernier et le soldat Bernard du Port) tombés le 11 janvier 1871 au plateau d’Auvours, vêtus de l’habit gris bleu des Volontaires de l’Ouest. Le portrait du capitaine de Bellevue a été peint d’après un tableau de Lionel Royer représentant ce soldat pendant le cours de la reprise du plateau. Dans le médaillon de la baie centrale, a été reproduit l’épisode au cours duquel l’abbé Fouqueray qui, voyant tomber le capitaine de Bellevue et souhaitant le secourir est mortellement frappé par une balle. Dans un décor de neige, on distingue à l’horizon, le village et le clocher de l’église d’Yvré-l’Evêque.

La guerre franco-allemande de 1870 a provoqué le retrait des troupes françaises et l’invasion de ce qui reste des États pontificaux par une armée italienne de 70 000 hommes sous le commandement du général Cadorna. En face, les effectifs pontificaux ne dépassent pas 13 000 hommes dont 3 000 zouaves. Suite au licenciement des zouaves et de retour de Rome, le Capitaine de Charette propose ses services au gouvernement de la Défense nationale qui l’autorise à fonder un corps franc en lui laissant toute liberté et l’uniforme de zouave mais à condition de changer le nom en Légion des volontaires de l’Ouest. Et d’affirmer : « Le Sacré-Cœur, c’est sous ces insignes que nos ancêtres ont défendu leurs croyances. Il est notre légende, car c’est grâce à cet amour des sacrifices dont le Sacré-Cœur est l’emblème le plus sublime que nous avons eu le bonheur de répandre notre sang pour Dieu ».

Le 11 janvier 1871, les zouaves, avec à leur tête le général Gougeard, parviennent à reprendre aux prussiens le plateau d’Auvours. Le 28 mai, la légion des zouaves est consacrée au Sacré-Cœur de Jésus et, la guerre étant terminée, les bataillons sont dissous le 13 août. Sur les verrières conservées dans les églises sarthoises, la représentation de la guerre de 1870-1871 est, à l’exception de l’ensemble d’Yvré-l’Evêque, toujours associée à l’Apparition du Christ au Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacocque.

(texte tiré du site de l‘armée de la loire 1870)

En mémoire du combat d’Auvours

archives diocésaines Semaine du fidèle du 8 février 1920

Les noms et prénoms de 34 soldats sont gravés en lettres dorées avec l’indication des grades sur cette plaque noire dans un entourage sculpté de fleur de lys et d’hermine.

Dans l’église, ces deux plaques sont situées dans le transept gauche qui sert d’entrée. La chapelle des zouaves est à l’opposé.

Guerre 1870-1871

Mur extérieur de l’abbaye de l’Epau (près de la route)

Cette plaque d’ardoise dans un entourage en pierre, a été posée en 1956 par le Souvenir Français, rappelant les états de service de cet officier.

Médaillés militaires

Entrée de la rue de la Garenne

Cette stèle de granit gris dans un espace bien délimité, en bordure de rond-point, a été inaugurée le 2 septembre 2002.

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