Avezé

Lavoir

Place de l’église

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 20/7)

Des travaux de réfection ont été réalisés en 2014. Des personnages femmes et homme ont pris place sous le lavoir, en pleine action!

Monument aux morts

Près de l’église

Cette pyramide blanche se dresse devant l’église sans aucun décor autour; elle est surmontée d’une croix de guerre sculptée sur quatre faces. Vers la rue, sous un rameau en bronze, les noms des soldats sont gravés sur une plaque en marbre blanc et une petite plaque a été ajoutée pour 1939-1945. La dédicace de 1914-1918 est gravée dans la pierre sur le socle.

Noms sur la plaque: Aveline Louis Alfred, Benois Henri Gustave, Bouffard Léon, Boulay Louis Isidore, Carrelet Auguste, Champion Arthur, Chartier Ernest, Chartier Henri Victor, Deniau Alexandre, Deschamp Auguste, Deschamp Henri, Deshaies Marcel, Dodier Georges Louis, Doiteau René, Eon Mathurin, Gesne Marcel, Godard Eugène, Guillemin Henri,Haudebourg Théodule, Hunault Gustave, Jarry Henri, Jousselin Henri, Lecourbe Robert, Lesault Léon, Mear Lucien, Pigale Emile, Pitot Louis Alexandre, Renard Georges Honoré, Richard Gustave Louis, Rigot Auguste, Segouin Magloire Henri, Simon Gustave, Tessier Eugène Louis, Verdier Eugène Georges.

Les hommes nés entre 1867 et 1899 ont été mobilisés, soit de la classe 1887 à 1919. Il y a eu environ 87 hommes mobilisés dans le village. 34 y ont perdu la vie. Le plus jeune avait 21 ans, le plus âgé 45ans. (brochure municipale)

Il ne semble pas qu’il y ait eu des obus dans l’entourage du monument.

Personnes méritantes pour le travail donné pendant la guerre et l’exploitation agricole bien conduite.
Le conseil municipal à l’unanimité désigne les personnes suivantes:
1) Mme Lesault Yvonne née Tessier , 25 ans, devait exploiter la ferme de la Croix, avec son mari à partir du 1er novembre 1914. Elle en a assuré l’exploitation pendant la durée de la guerre, avec son père, malgré la disparition de son mari le 30 octobre 1914. A toujours travaillé courageusement, n’a jamais voulu solliciter l’allocation par une noble fierté, quoiqu’elle y eu droit plus que beaucoup qui en bénéficie.
2) Madame Richard Marie, née Aveline, 33 ans, a exploité avec un courage extraordinaire la ferme de la Coëfferie. Elle exécute notamment, en dehors de son travail de fermière, les labours, hersages, ensemencement et travaux des bois, à défaut de son mari Albert mobilisé puis prisonnier de guerre ( détenu en Allemagne du 15/7/1918 au 3/12/1918).
3) Madame Mary Augustine, née Goyon, 27 ans, a travaillé courageusement pour exécuter tous les travaux agricoles nécessaires à l’exploitation du bordage de la Pigeonnière où elle habite. Chacun l’a vue labourer, herser, faucher, transporter des engrais ou travailler le bois selon la saison. Elle a cependant 3 enfants âgés respectivement de cinq, trois et un ans.
4) Le jeune Manguin Auguste, 18 ans, dont le père Auguste est mobilisé comme sergent depuis les hostilités, a donné une somme de travail extraordinaire pendant les 4 années de guerre qui viennent de s’écouler. Il a secondé admirablement sa mère dans l’exploitation de la ferme de la Grande Jardière remplaçant son père dans les travaux les plus durs et les plus difficiles qu’il menait à bien tels que labours, fauchages etc.. etc…
5) Louis Truptin, âgé de 15 ans, a travaillé très courageusement depuis la guerre. Malgré son jeune âge, il a, à peu près seul, avec sa mère, son père Alfred étant mobilisé, exploité la ferme de la Cochetière. Il continue à en exécuter tous les travaux agricoles nécessaires, avec sa vieille grand-mère, sa mère étant morte il y a quelques mois. Son ardeur au travail fait l’admiration de chacun.(brochure municipale réalisée pour le centenaire)

Monument paroissial

Nef de l’église

Sur cette plaque en schiste, posée en hauteur, non loin de la statue de Jeanne d’Arc, les noms de 35 soldats sont gravés par ordre alphabétique avec les grades indiqués. Une petite plaque pour 1939-1945 a été ajoutée en bas, avec les 3 mêmes noms que sur le monument aux morts.

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